Google, la puissance dans les mains d’irresponsables…

Comme vous, le lundi matin j’aime bien que ma semaine commence tranquille. Alors je me lève tôt pour honorer mon Président qui-travaille-pour-se-payer-à-manger (avec nos impôts !) et surtout attaquer paisible une liste d’activités pas foncièrement motivantes.

Comme tout connecté, je checke mes mails. Comme tout connecté, je checke mes mails sur mes comptes important puis aussi ceux futiles qu’en général on situe vers chez Google vu qu’ils n’ont aucun scrupule à ignorer la confidentialité des communications dans leur grand empire en carton.

Hier, j’avais déjà remarqué 2 messages m’informant de la suppression de contenu que j’avais posté sur G+, leur réseau social qui n’a jamais (et n’aura jamais) eu la côte. Sur l’instant, j’ai souri en me disant que c’était encore un « fan numérique » qui, jamais avare de nuisance et stalking, s’était défoulé en dénonçant arbitrairement du post juste pour gonfler.

Le truc classe quand Google se permet, sans discussion, de te supprimer du contenu, c’est que tu restes dans l’ignorance de ce qu’il est, où, quand. Un mode arbitraire bien pratique quand on use de l’automatisation à outrance pour engranger sans perturbations les millions à la chaine sans trop de charges d’employés.

 

Hier soir donc j’ai souri puis reposté le lien vers ma jolie photo stockée sur DeviantArt que je ne voyais étrangement pas apparaitre sur G+. Ça a déconné au premier essai puis c’est semblé être passé au second. Sans vous la détailler, j’ai ensuite passé une excellente soirée.

Et donc ce matin j’avais à nouveau 2 avertissements pour suppression de post déclaré « à contenu sexuellement explicite ou pouvant choquer ». Stupéfaction ! Je vais donc vous poster ici le lien incriminé mais attention, âmes sensibles, il se peut que vous soyez traumatisées à vie devant ce gros plan d’insecte et de fleurs !

 

http://fav.me/dcjvp7u

 

Le truc que je supporte vraiment très mal avec Google et bien d’autres seigneurs de la tech’, c’est que quand on vous accuse de quelque chose, vous n’avez aucun moyen de vous justifier. Même pas de répondre puisque ces empires de la Tech’ ont compris bien tôt que le mieux est de se planquer et surtout ne laisser aucune possibilité de contact pour résoudre les problèmes, si ce ne sont des procédures interminables qui sont en fait là pour vous décourager en vous baladant de page en page sans jamais divulguer l’information recherchée.

Autant je peux comprendre que face au nombre d’utilisateurs on filtre un minimum les accès pour ne pas être pollué. Autant je ne supporte pas ce qui revient à prendre pour des cons les clients quand on est une entreprise de bonne taille qui s’évertue à fuir le contact. Et là Google : tu m’as pris pour un con.

 

Pourquoi je fais un foin pour une simple image postée qui à été bloquée injustement ? Bein déjà, on m’accuse de poster du contenu à caractère sexuellement explicite. Désolé : je n’ai jamais posté de porno ou selfie explicites sur des espaces publics. Au mieux, j’ai par mes activité artistiques taquiné de l’érotisme, chose que je prends soin de mettre en Content Warning généralement quand ça s’avère nécessaire.

Là où ça me hérisse, c’est qu’un algorithme programmé avec le fion se permette de m’accuser et m’étiqueter. Non Google : je ne suis pas ta chose. Et non Google : je ne t’autorise pas à me juger, surtout d’un script buggé que tu ferais mieux de supprimer ou reprogrammer. Et comme je ne suis pas ton employé, tu devrais déjà apprécier que je te signale ta faute, même me rémunérer je pense.

Là où ça me donne vraiment envie de vomir, c’est qu’en partant de ce principe de l’accusation arbitraire, n’importe quel outils comme Google et compagnie peut vous accuser de tout et n’importe quoi. Il se passera quoi quand un notable sera déclaré pédophile à tort sur les élucubrations d’un système automatisé complètement con ? J’aimerai savoir…

 

Donc Sundar, toi et ta boite, je ne vous autorise rien. Ce ne sont pas des fifrelots pétés de fric planqués dans leurs tours de platine qui vont m’expliquer la vie. Par contre, tu vas assumer ta politique d’automatisation à l’abus qui fait le gras de ta boite : expliques moi le problème de contenu sexuellement explicite et choquant sur cette image, j’attends…

 

 

Cet article est là pour prévenir. Prévenir d’un certain totalitarisme que répandent des boites privées opportunistes en inventant leurs propres réglementations. Aujourd’hui c’est une idiotie sur un traitement erroné dans l’interprétation d’un lien, demain ce sera Brazil avec les gens s’appelant Buttle obligés de se cacher pour ne pas être confondus avec le Tuttle recherché par les milices ?

Il est temps que ce cirque s’arrête et que les fumiers de la Silicon Valley soient sérieusement recadré. Prenez ça pour un avertissement à l’aube de jours gris qui s’annoncent…

Un projet de loi que les députés n’auront jamais le cran de proposer

Ah, on en entend de biens bonnes en ce moment, hein ma bonne dame ! Entre 2-3 guerres et autres dessous de table, ces derniers jours la mode est au scandale alimentaire. Un scandale qui en fait, sous les regards offusqués de la foule, révèle une bien triste autre vérité : TOUS CONSOMMATEURS IRRESPONSABLES !

 

POLLY-POCKET

J’ai un peu de mal à ne pas rire quand je vois cette bourgeoisie offusquée de servir à table Titi De La Maroufle, joli trotteur, pas moins comestible qu’un escargot, qu’une grenouille ou qu’un fromage bien fait. Certes, au delà de l’émotion du meilleur ami (bien cuit, comme Pedro au comptoir) de l’homme qui ne manquera pas de faire chougner la petite dernière à table, je comprends également ce sentiment de tromperie. Mais honnêtement… êtes-vous naïfs au point de ne pas vous douter un peu des entourloupes de l’industries alimentaire ? Vous croyez-qu’il y a quoi dans un steak Mac Do pour mettre moins de viande de boeuf 100% français ? Et oui, comme la majorité bêlante, vous regardez ce qu’on pointe du doigt pendant que derrière vous passent en toute facilité les plus évidentes magouilles. Un beau filet de poulet KFC, y’a quoi dedans en vérité ? 100% de poulet ? Laissez moi rire…

 

MIEUX VAUT TARTARE QUE JAMAIS…

Alors quand on viens de son meilleur air outré trouver abominable qu’il y ait du cheval dans son plat cuisiné industriel, j’ai juste envie de dire une chose : à la cuisine mon pote ! Et fissa !!!

D’abord, rien ne t’oblige à consommer de l’industriel-tout-fait, à part une fainéantise qu’on t’inculque pour te faire croire que tu seras plus rentable le lendemain au boulot. Oui, j’avoue que les célibataires sur ce coup ont droit d’exception car faire la cuisine dans ces circonstances n’est pas forcément rentable ; cuisiner se fait pour un minimum de quantité, pas juste un estomac. Ou alors penser à congeler. Ou se forcer à manger le même truc plusieurs repas d’affilée. Pas top. Mais pour la famille, qu’on arrête de me faire croire que les barquettes XXL sont la panacée économiquement ; c’est juste une foutaise.

De surcroit, Polly Ponay est plus que comestible si l’on creuse au delà de son regard vitreux qui en dit long sur son intelligence de brouteur. Personnellement, j’aime pas trop cette viande, mais j’avoue qu’en tartare elle dégage un arôme particulier bien plus intense que le classique boeuf. Enfin… c’est une question de goût tout ça, pas de toxicité. Et vu que, comme les hommes, les chevaux ne sont pas éternels, autant assurer leur reconversion en ce temps où le prix du boeuf flirte avec celui des produits de luxe.

 

DERRIERE LE GROS TITRE, LE FAIT REEL

Là où je deviendrais carrément hargneux, c’est quand je vois cette masse de consommateurs abrutis (il faut bien l’avouer) ne pas tiquer sur un phénomène hallucinant : le nombre de bornes que parcourent les produits pour finir dans nos assiettes. Et là il y en aurait long à dire.

A ce jour, on vous saoule avec l’écologie, l’économie de ressources, la pollution à réduire et l’énergie gaspillée. Vous vous serrez la ceinture, faites des efforts… mais à aucun moment vous ne percutez vraiment que pour vos lasagnes à la con, la viande a fait un périple de plus de 5.000 bornes pour atterrir jusque dans votre assiette ! A croire que le boeuf (ou cheval, au choix) ne pousse pas en France…

 

LA LOI QUE LES DEPUTES N’AURONT JAMAIS LA DEMI-COUILLE DE PROPOSER :

Il est où le gars dans l’hémicycle qui un jour fera remonter ce simple fait, qu’on peut résumer tant pour l’alimentaire que plein d’autres choses, tenez, par exemple les fleurs. Ces jolis pistils tendus et colorés chez votre fleuriste, vous savez combien de bornes ils font jusqu’à l’échoppe ? Oui, une vague idée, vous savez comme tout le monde que la Hollande est tant producteur que plaque tournante de ce marché. Là où ça devient hallucinant, ce que votre bouquet une fois en France passera sûrement par Paris ou la Bretagne pour import, puis sera descendu jusque dans le midi chez le grossiste qui devra le ré-expédier vers Paris à votre centrale d’achat pour que finalement il vous parvienne à vous, professionnel tant du Languedoc que de l’Isère. Y’a pas un bug là ? En fait, votre fleur ne coûte quedalle à la base ; par contre vu le pétrole qu’elle consomme, on se doute que la facture va monter de manière exponentielle pour qu’elle puisse finalement crever chez vous au bout de 5 jours sur la table du salon. Et ça n’est qu’un exemple parmi d’autres…

Alors mon député, ô beau député au salaire à 5 chiffres et aux primes dorées, quand est-ce que tu nous la sortira ta proposition avec un peu de poil pour dénoncer cette stupidité industrielle qui empêche de favoriser les produits de proximité et contribue à la destruction globale de notre petit paradis bleu ?

Ma proposition est toute simple :

Pour des produits bases, tels que légumes ou tout entier non soumis à l’assemblage, de simples étiquettes couleur :

  • Vert : les produits qui ont parcourus moins de 100km autour du site de production.
  • Bleu : ceux qui ont parcourus moins de 500km.
  • Rouge : ceux qui en ont parcouru plus de 500.

 

Ont peut imaginer la même chose pour les produits assemblés tels que plats cuisinés et autre bien materiels :

  • Blanc : assemblage de produits provenant de moins de 500km autour du site de production.
  • Noir : assemblage de ceux nécessitant des produits disponible au-delà des 500km.

 

Je crois qu’il est un peu temps de faire évoluer ce consommateur irresponsable qu’on a fabriqué depuis plus d’un siècle vers des notions un plus saines, claires, que même l’imbécile de base peut comprendre pour que toute l’économie, la viabilité de la planète et même la santé en profitent plutôt que de crier au scandale sur une toute petite affaire qu’on aura bien vite oublié.

Faire tomber ces rayons fruits & légumes de grandes surfaces qui vendent de la merde toutes saisons confondues et redécouvrir que non, en hiver on ne peut pas bouffer d’asperges par exemple : c’est pas la période ! Que localement le produit frais existe et que si tout le monde s’y met, il y a moyen de permettre à son prix de descendre à un niveau abordable pour tous. Le frais n’a aucune raison d’exister en supermarché ; il y a des tas de petits maraichers locaux qui font des produits super, même si esthétiquement il faudra faire quelques efforts car non, une pomme n’est jamais parfaitement ronde et oui, il peut rester un peu de terre dans une salade.

Merdalors !!!

On s’réveille ou bien ???

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La prise d’otage selon Numericable

Tous les jours chacun est plus ou moins confronté a des techniques marketing pas toujours claires et qui parfois frisent l’illégalité. Les adeptes de nouvelles technologies et télécommunications savent de quoi je parle. Entre ces jeux dématerialisés qui ne fonctionnent plus passé une certaine date faute de services ou serveurs actifs et qu’on ne peut pas revendre s’il ne nous plaisent pas. Ces abonnements qu’on vous refourgue par pelletées pour tout et n’importe quoi et dont on arrange la désinscription pour la rendre la plus pénible possible… les fumiers marketeux ne tarissent pas d’idées nauséabondes pour faire tourner le tiroir caisse.

Aujourd’hui, j’ai experimenté la « liberté du client qui veut rester chez son fournisseur mais juste changer de forfait« . J’avais déjà vu à quel point on peut tomber sur des cons avec une amie, cliente de Orange, qui avait dû se désabonner pour se ré-abonner de manière à obtenir l’offre qui lui convenait. C’est vrai que depuis des lustres, la filiale de France Télécom n’est pas vraiment réputée pour son assistance de bas du cerveaux qui comme chez Free, se contente de suivre un Q/R dicté sur écran sans jamais activer le mode intelligence. Mon experience, elle, s’est passée chez Numericable.

C’est un fournisseur d’accès tout à fait correct. Les débits y sont particulièrement bon pour qui est urbain et se connecte en fibre. L’assistance est étonnement réactive et plutôt efficace, avec des gens qui ne bloquent pas simplement sur un Q/R/ à dicter et savent un minimum de quoi ils parlent. Juste que tout ça est un peu cher pour qui se fout des services rajoutés, notamment ces centaines de chaines pourries sur lesquelles on ne zappe jamais.

Malgré tout, cela reste un service vendeur : pour un abonné, les nouvelles offres moins chère sont totalement invisibles ; uniquement apparentes pour qui se présente en nouveau client. Pas trés fair-play ça. De surcroit, quand vous voulez changer en ligne votre offre, un principe similaire est appliqué. On vous liste en évidence tout ce qui vous coûtera plus cher chaque mois sans jamais causer de ce qui peut vous aider à gratter un peu en ces périodes de disette.

Pour ma part, j’avais flashé sur leur offre iStart a 25€, me permettant de réduire mon abonnement garnis d’inutiles chaine TV revenant actuellement à prés de 40€/mois. J’ai cherché sur leur site, vraiment, et pas faute d’être n00b : rien. J’ai donc appelé leur service commercial et là, n’ai pu que constater que quand vous souscrivez une offre chez ce gens, qui facturent si facilement la moindre modification soi dit en passant, et bien vous en avez pour l’année complète avant de pouvoir choisir de modifier votre abonnement. Nulle doute que si j’avais demandé un accès payant aux X chaines de l’ami Dorcel, là l’operatrice se serait fait un plaisir de me modifier illico la surfacturation avec activation immédiate.

C’est donc dans ce cadre précis que j’ai un gros doute : comment un opérateur peut-il vous imposer de ne pas descendre en options et en gamme dans un abonnement, alors qu’il le fait trés bien pour la montée ? Je crois qu’ici bas on piétine les limites de la légalité et que mon courrier à UFC / Que Choisir aura tôt fait de lever le lièvre de cette simple et stupide arnaque.

Pour ma part, je vais paisiblement attendre ce beau mois de Juillet, signe de la fin de mon engagement, qui verra probablement mon intérêt de fidèle client saliver vers d’autres opérateurs moins cons. A trop vouloir enfermer les clients chers amis abonneurs, vous leur montrez tout simplement avec d’avantage d’évidence la sortie salvatrice où clignotent toutes les offres de vos concurrents. CQFD.

Allez, comme dirait Giedré : « On fait des p’tits anus à Numericable et bonne nuit ». XB-P

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