Quand la France officialise la mafia numérique de l’image…

Kyesos Media

Scandalisé. Voilà ce que je suis. Si cela fait de décennies que nos collègues artistes musiciens tolèrent de se faire enfiler par ces escrocs déguisés en sociétés de gestion de droits qu’on leur impose, nous, créatif visuels, n’entendons pas trop nous faire enfiler la carotte imaginaire que ces purs arnaqueurs croient détenir. Mais d’abord les faits :

 

L’ARTICLE 10 QUARTER DE LA LOI CRÉATION

Globalement, c’est un article qui suppose mettre en place un système de rémunération que devront payer les moteurs de recherche X ou Y qui affichent du contenu visuel indexé. Cette taxe à peine déguisée est prétendue soutenir le monde de la création ; on verra qu’il n’en est rien très rapidement dans la suite de cet article.

De surcroit ce projet de loi se permet de mettre les contenus visuels sur le même pied, qu’ils proviennent de professionnels ou simples particuliers. Ainsi la Joconde générera la même ponction que la photo floue de votre pied sur la plage en été 2015… tant qu’a y être, je leur propose de taxer aussi le P.Q. car chaque tâche que chacun y dépose est parfaitement unique et donc une exceptionnelle création dans ce cas là, non ?

 

LE VIOL LEGAL DU DOMAINE PUBLIC

A ce sujet, je reviens lourdement sur ce mélange pros / particuliers. Le mélange torchons / serviettes est déjà surprenant et il génère un autre phénomène particulièrement pervers : s’il est compréhensible qu’une personne vivant de ses créations ait de l’attention pour la gestion de ses droits, je ne pense pas que, par exemple, l’essentiel des photos qu’on trouve sur un site comme Facebook & consorts relève de l’artistique (ou alors on a un gros problème de définition de l’art).

Madame Michu (toujours elle !) s’en fout des histoires de droits et argent quand elle poste ses photos de repas du dimanche avec les petits enfants. Jean Pierre Hipster, photographe amateur passionné, s’en cogne que ses photos ne soient pas vendable bien qu’appréciées par sa petite audience. Et à fortiori c’est comme ça pour une MAJORITÉ des gens qui postent leurs documents graphiques sur internet car ils ont une volonté : LES PARTAGER ! On ne les force pas ; ils n’ont pas de revolver sur la tempe, juste l’envie de ne pas garder égoïstement ce qui sans vraiment d’efforts fera plaisir à d’autres. Donc peut on m’expliquer pourquoi cette loi s’approprierait la gestion de tels documents ?

Ces milliards d’images, qu’il va bien falloir traiter, et qui ne concernent concrètement aucun marché, vont de surcroit obtenir un statu par défaut non désiré : « oeuvre orpheline ». Un mot larmoyant pour prétendre que si un visuel n’a pas d’utilité pro on ira pas trop chercher à savoir à qui il appartient et fera d’office partie du catalogue des images taxées alors qu’il existe un autre catalogue dans lequel elles seraient plus à leur place : le Domaine Public. Et là force est d’admettre que les sénateurs à l’origine de cette débilité de fonctionnaire digne de Brazil chient royalement sur le peuple !

Oui madame Michu, ces sociétés de droits « bien propres » en apparence vont générer du pognon à partir de n’importe lequel de vos visuels. Soit il intéressant, raté, génial ou tout simplement stupide. C’est un peu comme si je mettais un copyright sur n’importe laquelle des phrases que j’entends en terrasse ou au comptoir de bar pour plus tard dire qu’il faut me payer une tournée si on veut la ré-écouter : je génère du fric à partir de quelque chose que je n’ai pas fabriqué et qui ne m’appartient même pas. N’est-ce pas ce qu’on appelle des voleurs à la base ?

 

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GANG BANG MAFIEUX SOUS BENEDICTION DE L’ETAT ?

A ce stade, on peut être curieux de savoir QUI va faire partie des sélectionnés pour s’engouffrer dans cet Eldorado de fumistes ? Apparemment, on peut d’ores et déjà anticiper que ce sont surtout ceux qui auront des amis bien placés au Ministère de la Culture qui se verront attribuer cette bien lucrative tâche. Mais très franchement, on aimerait plutôt avoir des noms. Ne serait-ce que pour mieux dépêtrer l’amalgames de copinages qui va faire obtenir ces rentes à ceux qu’on peut quand même qualifier clairement de fumiers.

Nos fumiers, cigare à la bouche et montre hors de prix planquée en poche, n’hésiteront sans doute pas à faire reluire quelques arguments pour justifier leur indécente rémunération de grattes papiers. Genre :

« Il faut du personnel et de l’équipement pour traiter une telle masse d’information »

Sûr Toto, ça n’a jamais été aussi génial de mélanger professionnels & particuliers pour inventer un marché dont une des parties n’a pas à être associée. C’est vrai que sans gargantuesque masse de données à traiter, ces gens auraient d’avantage de mal à justifier leurs indécents honoraires ! On est très impatients de voir les « frais de fonctionnement » qu’on imagine inédits pour la mise en place de cette magistrale foutaise…

« Oups, image orpheline ; on sait pas à qui reverser les sous… »

Et donc ils vont aller où ? Encore dans des pseudo frais de gestion pour garantir l’emploi de quelques fans d’enluminures qui auraient mieux fait de se reconvertir au siècle dernier ??? Là, la loi est très vague… elle sait qu’il va y avoir de l’argent en trop mais discuter clairement de son utilisation ou utopique répartition équitable (une chose encore jamais vue d’ailleurs dans le domaine de la perception de droits!) est un sujet qui n’est pas abordé. Comme pour la musique, on peut imaginer que les pointures de l’art graphique se verront nantir de bonus pendant que tout le reste de la masse créative de ce beau pays continuera d’essayer d’avoir un peu de place en survivant à coup de RSA. Et sans rétribution de ces organismes de gestion de droits qui au final n’aidera qu’une élite déjà bien pourvue.

« Oh, photo de la sculpture d’un grand artiste !… »

Là on va toucher le Top du syndrome Brazil. L’œuvre, c’est la sculpture. Le sujet de l’image donc. Cette image elle peut avoir été faite par un photographe amateur comme pro. Et cette sculpture finalement se trouve dans un endroit, qui aurait aussi son mot à dire question droits. Pour une seule image, on se retrouve donc avec 3 prétendants à la perception : le concepteur du sujet indéniablement à la source, le photographe et sa sensibilité à mettre en scène l’instant, et le lieu qui peut ne pas admettre la prise de photos comme systématiquement libre. Je vous laisse donc imaginer la taille du dossier & les frais pour un droit de perception qui atteindra sans doute les 0,0001 centimes d’euro… à se diviser par 3 donc ? ^^’

« Image du domaine public (modifiée ou pas) sur site tiers… »

Internet ce sont des collisions. De cultures, d’envies et bien entendu de créativité. Tout le monde se mélange sur ces gigantesques collages numériques qui constituent la toile. Que va-t-il advenir de ces images du Domaine Public ré-exploitées quand les bilans des robots-taxeurs paraitront ? Ce seront des œuvres orphelines encore qu’on va permettre de privatiser, quitte à les soustraire du Domaine Public auquel elles appartiennent légitimement ? C’est juste scandaleux et intolérable ; on voit bien là que ce projet devrait en fait s’appeler « comment j’entretiens le marché artificiel de mes potes gestionnaires de droits » si ses auteurs avaient la franchise de l’avouer…

 

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LA LOI CREATION FONCTIONNE A L’ENVERS DU SOUHAIT DES ARTISTES

Comme je l’ai dit plus haut, internet est un outils génial pour les artistes. Certes, on entend d’avantage les gnouleuses (pas trop douées mais qui rattrapent généralement leur discrète incompétence avec un bon réseau de connaissances) dire qu’ils s’y font pirater leurs créations plutôt que ceux qui s’y sont fait connaitre grâce au support. Mais la situation réelle n’en demeure pas moins que c’est un outils particulièrement adapté aux créatifs, qui avec un peu de bon sens peuvent partager honnêtement sans pour autant se faire piller.

Il convient aussi de rappeler qu’il existe de nombreux moyens de ne PAS VOIR SES IMAGES INDEXÉES si tel est le souhait de l’auteur. Il y a d’abord le petit fichier Robot.txt en racine des sites web que savent interpréter les moteurs de recherche sérieux. Chacun peut y spécifier un comportement à adopter pour les crawlers (notamment, ne pas indexer certains types de fichiers comme les .JPG si utile ou une certaine nomenclature de noms) ou quelques zones de l’arborescence (galeries par exemple) à exclure de l’indexation.

Pour les plus paranos, il existe même des modules (autonomes ou pour WordPress & consorts) et autres scripts pour rendre n’importe quelle image inindexable (oups ! J’ai inventé un mot ! ^^’). En cas de doute, je vous invite à vérifier par vous même l’efficacité de ces mesures : en 2006 j’ai créé Le Shop sur mon site ; une petite zone vente pour mes images. Dans un soucis de contrôle et conservation des contenus à la source, j’ai pris soin d’installer un CMS dédié qui fait qu’a ce jour AUCUNE des images dans Le Shop n’a été captée par le moindre moteur de recherche. Elles ne sont pas incopiables ; c’est juste la fonction d’affichage des visuels qui propose un accès « escamoté » au fichier demandé ; tout simplement ! Donc les gens qui prétendent « si vous ne voulez pas que vos images se répandent sur internet : ne les y mettez pas » : passez votre chemin !

A quelques exceptions prés qu’on admettra que dans quasiment tous les cas de figure une image postée sur internet a vocation d’être partagée. Il n’y a rien à rajouter, sauf désormais nous expliquer pourquoi, selon une loi, cette image, sans vocation commerciale à la base dans la majorité des cas, serait à même de générer une taxe ? Pour créer de l’emploi dans le boites de gestion de droit (tant mieux pour certains, hum) ? Pour générer du bénéfice à partir de matière volée (car il n’y a aucun consentement tacite de chaque auteur) ? Pour se foutre de la gueule des 98% de créateurs déclarés qui eux ne toucheront rien de ce système supposé les supporter ???

En allant plus loin et sur les bases de notre passé, il faut également considérer que nous avons aussi des images libres. Libres tout de droit comme celles appartenant au Domaine Public. De ce principe, comment nos amis gestionnaires de droits vont ils s’y prendre pour différencier une image cédée au Domaine Public d’une autre totalement privée ? Ils vont louer les serveurs & gros algo’ de reconnaissance d’image de IBM pour entretenir leur bullshit (et donc y passer une part non négligeable du pognon généré) ??? En poussant la dérision plus loin, on peut également se demander de ce qu’il sera fait des fameux Mêmes de l’internet… une caisse à part pour sponsoriser 4Chan ? ô0

Et je le rappelle, il faudra surtout expliquer comment l’état autorise cette violation du domaine tant public que privé en spoliant les auteurs d’images de leur travaux sous couvert de faire fonctionner une machine à fric qui ne apporte, à quelques exceptions près, absolument rien…

 

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CE QUE NOUS POUVONS FAIRE

C’est très simple : alerter nos députés et les mettre en garde contre ce système dont on a déjà pu apprécier les dégâts dans le domaine musical et insister pour qu’il ne passe pas. Mettre en avant les nombreux flous du projet, la risible concrète réalisation de certaines de ses parties et finalement le fait que nous ne sommes pas dupes : à part faire bosser la boite à machin ou son copain, la grande majorité des gens concernés par cette loi seront les citoyens qui se seront tout simplement fait voler une exploitation de leur création sans aucune rétribution finale.

Si malheureusement la naïveté humaine en vient à rendre cette loi applicable, il restera un autre moyen : créer un nouveau type de licence. J’ai pensé au [DOC], pour Direct Owner Copyright. Un petit logo à apposer sur vos visuels postés sur internet qui rendrait caduque cette loi, ou au moins inapplicable sur l’image concernée en déclarant officiellement que vous AUTORISEZ SON INDEXATION GRATUITE et que vous conservez l’intégralité de vos droits sur cette image que vous êtes capable de gérer tout seul ! Et c’est tout. Je suis en train de finaliser ce petit symbole et suis prêt à mettre en route la nouvelle licence sur un site officiel s’il faut en passer par là pour que les mafias (oui, ce sont des mafias : jamais claires quand on demande où l’argent va et pourquoi il y a tant de frais) de sociétés de gestion de droits cessent de s’approprier tout et n’importe quoi.

Il y a un moment où il faut dire stop, et c’est MAINTENANT !!!!!

 

LES PERLES DE L’ARTICLE 10 QUARTER :

 

. L’assignation par défaut de sociétés de gestion de droits de l’article L136-2 1 à vos images sans considération préalable de savoir si c’est de l’art ou du cochon… ça tient quand même pas mal du LOL !

. Supprimer toute publicité sur l’affichage de résultats concernant les images dans les moteurs de recherche rendrait complétement foireux l’argumentaire de l’article L136-4 1 !!!

. »Les organisations amenées à désigner les représentants membres de la commission, ainsi que le nombre de personnes que chacune est appelée à désigner, sont déterminés par arrêté du ministre chargé de la culture. » Là, on verra tout de suite qui est pote avec qui car j’ai sincèrement un doute quand à imaginer que ces lascars font ça « pour le bien de la création » au final… on mettra les sommes de gestion avec les sommes reversées en concurrence et les évidences apparaitront tout naturellement : créer des jobs et faire fructifier des boites à paperasse sans réel apport pour la culture de l’image. CQFD.

 

AGISSONS MAINTENANT !

 

liner

 

Un projet de loi que les députés n’auront jamais le cran de proposer

Ah, on en entend de biens bonnes en ce moment, hein ma bonne dame ! Entre 2-3 guerres et autres dessous de table, ces derniers jours la mode est au scandale alimentaire. Un scandale qui en fait, sous les regards offusqués de la foule, révèle une bien triste autre vérité : TOUS CONSOMMATEURS IRRESPONSABLES !

 

POLLY-POCKET

J’ai un peu de mal à ne pas rire quand je vois cette bourgeoisie offusquée de servir à table Titi De La Maroufle, joli trotteur, pas moins comestible qu’un escargot, qu’une grenouille ou qu’un fromage bien fait. Certes, au delà de l’émotion du meilleur ami (bien cuit, comme Pedro au comptoir) de l’homme qui ne manquera pas de faire chougner la petite dernière à table, je comprends également ce sentiment de tromperie. Mais honnêtement… êtes-vous naïfs au point de ne pas vous douter un peu des entourloupes de l’industries alimentaire ? Vous croyez-qu’il y a quoi dans un steak Mac Do pour mettre moins de viande de boeuf 100% français ? Et oui, comme la majorité bêlante, vous regardez ce qu’on pointe du doigt pendant que derrière vous passent en toute facilité les plus évidentes magouilles. Un beau filet de poulet KFC, y’a quoi dedans en vérité ? 100% de poulet ? Laissez moi rire…

 

MIEUX VAUT TARTARE QUE JAMAIS…

Alors quand on viens de son meilleur air outré trouver abominable qu’il y ait du cheval dans son plat cuisiné industriel, j’ai juste envie de dire une chose : à la cuisine mon pote ! Et fissa !!!

D’abord, rien ne t’oblige à consommer de l’industriel-tout-fait, à part une fainéantise qu’on t’inculque pour te faire croire que tu seras plus rentable le lendemain au boulot. Oui, j’avoue que les célibataires sur ce coup ont droit d’exception car faire la cuisine dans ces circonstances n’est pas forcément rentable ; cuisiner se fait pour un minimum de quantité, pas juste un estomac. Ou alors penser à congeler. Ou se forcer à manger le même truc plusieurs repas d’affilée. Pas top. Mais pour la famille, qu’on arrête de me faire croire que les barquettes XXL sont la panacée économiquement ; c’est juste une foutaise.

De surcroit, Polly Ponay est plus que comestible si l’on creuse au delà de son regard vitreux qui en dit long sur son intelligence de brouteur. Personnellement, j’aime pas trop cette viande, mais j’avoue qu’en tartare elle dégage un arôme particulier bien plus intense que le classique boeuf. Enfin… c’est une question de goût tout ça, pas de toxicité. Et vu que, comme les hommes, les chevaux ne sont pas éternels, autant assurer leur reconversion en ce temps où le prix du boeuf flirte avec celui des produits de luxe.

 

DERRIERE LE GROS TITRE, LE FAIT REEL

Là où je deviendrais carrément hargneux, c’est quand je vois cette masse de consommateurs abrutis (il faut bien l’avouer) ne pas tiquer sur un phénomène hallucinant : le nombre de bornes que parcourent les produits pour finir dans nos assiettes. Et là il y en aurait long à dire.

A ce jour, on vous saoule avec l’écologie, l’économie de ressources, la pollution à réduire et l’énergie gaspillée. Vous vous serrez la ceinture, faites des efforts… mais à aucun moment vous ne percutez vraiment que pour vos lasagnes à la con, la viande a fait un périple de plus de 5.000 bornes pour atterrir jusque dans votre assiette ! A croire que le boeuf (ou cheval, au choix) ne pousse pas en France…

 

LA LOI QUE LES DEPUTES N’AURONT JAMAIS LA DEMI-COUILLE DE PROPOSER :

Il est où le gars dans l’hémicycle qui un jour fera remonter ce simple fait, qu’on peut résumer tant pour l’alimentaire que plein d’autres choses, tenez, par exemple les fleurs. Ces jolis pistils tendus et colorés chez votre fleuriste, vous savez combien de bornes ils font jusqu’à l’échoppe ? Oui, une vague idée, vous savez comme tout le monde que la Hollande est tant producteur que plaque tournante de ce marché. Là où ça devient hallucinant, ce que votre bouquet une fois en France passera sûrement par Paris ou la Bretagne pour import, puis sera descendu jusque dans le midi chez le grossiste qui devra le ré-expédier vers Paris à votre centrale d’achat pour que finalement il vous parvienne à vous, professionnel tant du Languedoc que de l’Isère. Y’a pas un bug là ? En fait, votre fleur ne coûte quedalle à la base ; par contre vu le pétrole qu’elle consomme, on se doute que la facture va monter de manière exponentielle pour qu’elle puisse finalement crever chez vous au bout de 5 jours sur la table du salon. Et ça n’est qu’un exemple parmi d’autres…

Alors mon député, ô beau député au salaire à 5 chiffres et aux primes dorées, quand est-ce que tu nous la sortira ta proposition avec un peu de poil pour dénoncer cette stupidité industrielle qui empêche de favoriser les produits de proximité et contribue à la destruction globale de notre petit paradis bleu ?

Ma proposition est toute simple :

Pour des produits bases, tels que légumes ou tout entier non soumis à l’assemblage, de simples étiquettes couleur :

  • Vert : les produits qui ont parcourus moins de 100km autour du site de production.
  • Bleu : ceux qui ont parcourus moins de 500km.
  • Rouge : ceux qui en ont parcouru plus de 500.

 

Ont peut imaginer la même chose pour les produits assemblés tels que plats cuisinés et autre bien materiels :

  • Blanc : assemblage de produits provenant de moins de 500km autour du site de production.
  • Noir : assemblage de ceux nécessitant des produits disponible au-delà des 500km.

 

Je crois qu’il est un peu temps de faire évoluer ce consommateur irresponsable qu’on a fabriqué depuis plus d’un siècle vers des notions un plus saines, claires, que même l’imbécile de base peut comprendre pour que toute l’économie, la viabilité de la planète et même la santé en profitent plutôt que de crier au scandale sur une toute petite affaire qu’on aura bien vite oublié.

Faire tomber ces rayons fruits & légumes de grandes surfaces qui vendent de la merde toutes saisons confondues et redécouvrir que non, en hiver on ne peut pas bouffer d’asperges par exemple : c’est pas la période ! Que localement le produit frais existe et que si tout le monde s’y met, il y a moyen de permettre à son prix de descendre à un niveau abordable pour tous. Le frais n’a aucune raison d’exister en supermarché ; il y a des tas de petits maraichers locaux qui font des produits super, même si esthétiquement il faudra faire quelques efforts car non, une pomme n’est jamais parfaitement ronde et oui, il peut rester un peu de terre dans une salade.

Merdalors !!!

On s’réveille ou bien ???

liner