Twitter comme tout le monde le sait est un endroit d’expression. Dites libre. Dans certaines limites. A l’origine du respect et d’un certain savoir vivre en surface. Mais si l’on écarte la novlangue d’usage pour y contourner la censure, on réalise bien vite qu’en fait le site pullule de petits groupements liés par différents intérêts, motivations, et… objectifs de nuisances qui aimeraient bien y faire régner leur propres lois.
A l’origine Twitter est supposé support de libre expression. Mais quand on observe de plus près, on réalise très vite que ce sont de petits groupes, généralement voués à la pensée unique ou au fascisme, qui gèrent au delà de la modération automatisée du site ce qui est diffusé sur Twitter. J’en veux pour preuve mon compte perso qui a récemment été victime de ces petits nazillons ayant compris avant tout le monde que jouer sur les mots est bien pratique quand on veut faire sauter/bloquer du contenu qui dérange, surtout quand on a aucun argument viable à opposer.
Bien entendu nazillons et autres fachos sont mains dans la main sur Twitter puisqu’il ne suffit que de très peu de signalements pour qu’un blocage devienne effectif sur la simple base d’un vocabulaire pas très habile. Pas du sens. Ni de l’interprétation. Du vocabulaire, mécaniquement. A l’origine de mon dernier ban un simple « qu’ils crèvent en masse » en réponse à ce paradoxal (et usuel) fait agréé par notre gouvernement d’incapables : à l’été 2021, les policiers du pays pourtant fréquemment en contact avec le public ne sont toujours pas obligés d’être vaccinés. J’y ai donc vu un simple désir morbide de la part des toutous en uniforme, ou un souhait de devenir massivement un nouveau vecteur de transmission dont on se passerait bien en cette période où l’Etat nous fait démonstration bientôt 2 ans d’échecs sur échecs. Deux jours après mon compté était ban’ pour une semaine avec demande de suppression de la réponse.
Sportif dans l’âme, j’ai reposté cette exacte même réponse via mon autre compte, celui de TBG qui me sert exclusivement pour le gaming. Étrangement, ce dernier n’étant suivi par aucun facho de service un peu trop schizophrène (c’est vrai que jouer en respectant des règles communes pour ce genre de personnes ça doit être un peu compliqué vu qu’ils n’obéissent qu’à celles qu’ils s’inventent et aimeraient imposer aux autres) à vu passer le message sans le moindre reproche d’où mes conclusions :
. sur Twitters, les stalkers anonymes sont nombreux et usent généralement de plusieurs comptes.
. c’est par évidence une base plutôt nostalgique du reich et de l’ordre en général qui n’a que faire des avis qui diffèrent des siens
. on y retrouve fréquemment certaines professions de frustrés, en particulier les policiers et autres clébards lécheurs de l’État
. un signalement est pris en compte par Twitter tant par le nombre de fois où il est dénoncé ET par le nombre de followers qu’il a (ce qui lui donne un poids, donc gravité selon Twitter, paramètre plutôt risible quand on prétend avoir « une modération au point » et qu’en fait ce n’est qu’un algo’ archaique). La modération Twitter ne lit JAMAIS réellement le contenu incriminé ; certainement un indien sous payé 3 roupies la journée qui doit faire le job en tentant d’enchainer cas sur cas sans trop chercher à comprendre pour arriver à 5 roupies d’ici la fin de la journée. Un un ‘ricain à 2 de Q.I. qui croit avoir trouvé le filon comme on a pu le voir dans une émission d’Elise Lucet.
Perso je n’ai rien contre les réglements et leur application. Lorsque que c’est pratiqué avec bon sens. Maintenant qu’une boite étrangère vienne s’immiscer dans mes opinions alors qu’elle ne maitrise apparemment ni ma langue, ni ma culture, ni même le degré de lecture de ce que je peux émettre pour s’en forger un avis définitif, ça ça me gène. C’est un peu comme tenter de passer dans un traducteur automatique un poème en langue étrangère : ça aura peut être un peu de sens, mais ça restera bien loin de ce que souhaitait émettre l’auteur d’origine. Ça n’en aura ni les nuances, ni les subtilités ; l’interprétation sera biaisée. Et c’est ça que je reproche à Twitter. Et c’est ça que de plus en plus de monde, en témoignent les nombreux procès en cours, reproche à Twitter : à ce jour ce site est incapable d’expliquer ce en quoi consiste réellement sa modération. Et pour cause ! Entre l’automatisation débile incapable de repérer le moindre degré de lecture et les indiens sous payés je ne pense pas qu’il y a ait les mesures efficaces demandées depuis des années par les gouvernements et utilisateurs. On peut le dire sans hésiter : dans son état actuel la modération Twitter est au mieux une foutaise, au pire un outil détourné par des détracteurs sans arguments qui sont fachés de voir certains avis et les font bloquer faute d’être capables d’argumenter.
Dans ces condition, au paradis des espaces web périmés Twitter n’est plus très loin de rejoindre MySpace à vrai dire…