The Big Gameovski, le reviendu !

Loin de se poser la question de « peut-on vivre de ses activités Youtubeur » The Big Gameovski revient en mode Rentrée avec son célèbre stream quotidien de 19H. Ce 29 Août 2018 on célèbrera d’ailleurs la 300é du petit canal, pas énorme en abonnés mais qui génère tout de même ses 2.500 heures + de visionnage par mois.

 

Au programme ? Toujours des reviews dans la mesure du possible (je ne reçois pas tous les jours des jeux à tester, non, ça c’est les lutins chez le Père Noël qui le font) avec un mode un poil impitoyable quand les deniers ont été cramés sur un titre à peine digne d’une démo. Toujours le ton décalé puisque pas trop de comptes à rendre et que de l’autre côté le créneau #KiKooLOL est déjà bien occupé. Comme quoi le ton désabusé Midlife Gamer c’est la hype en fait man. Check !

 

 

Toujours quelques long plays puisque parfois il arrive de ces titres assez passionnants ou originaux qui a défaut de révolutionner le domaine vous scotchent pendant des heures sans que vous voyez le temps passer. Pas de thème particulier à part de bonnes chances de parcourir un titre tout à fait recommandable, voire même culte parfois.

 

 

Les reviews shmupesques continuent aussi puisque ayant épuisé la quasi-intégralité des shooters arcade distribués sur Terre (coucou Cave !) il va bien falloir s’atteler à la tache de chroniquer ceux sur micros & consoles. Ce sera fait à un rythme moins soutenu (beaucoup d’émulations à gérer) ce qui explique les nombreux Replays qui seront casés pour aérer les programmations de chaque semaine. Au passage, si l’envie vous prend de partager un shmup sur une machine émulée et de le proposer pour qu’il passe dans TBG… c’est open !

 

Pas de nouveautés ? Si. On va introniser quelques Super Plays histoire de varier les plaisirs. Ils seront rares ; d’autres chaines sont spécialisées là dedans. Il y aura aussi les séances multi’ avec la #TeamTousAPoil qu’on va essayer de rendre plus fréquentes. Tant qu’a avoir des invités, ce seront aussi d’autres personnes issues de différents univers plus ou moins connus qui passeront dans l’émission. Soit pour nous parler de leur shmup favori dans « Boulette Ultime ». Soit pour nous faire découvrir leurs activités en relation avec l’univers du jeu vidéo.

Je pose un petit correctif sur ce dernier paragraphe puisque les Boulette Ultime, s’ils voient le jour, seront potentiellement diffusés en 2019. Par contre, chaque mercredi maintenant vous risquez de tomber sur un Arcade Legends, émission dédiée à ces jeux d’arcade qui traversent outrageusement les années avec un gameplay toujours aussi excitant.

 

Comment ça « ça fait pro » ? Non non, toujours pas : toujours 1 prise live, matos merdique pour faire les streams, moyens qui sont les miens niveau achat de jeux (comprendre « pas lourds »), #Fail de démarrage de stream bien entendu ; j’essaie juste de vous donner le meilleur de ce que je peux faire de ce temps avec les possibilités du moment. Donc toujours pas de mendicité directe (même si d’hypothétiques coups de pouce aideraient) ni de prostitution à du sponsor. Pour aider il y aura bientôt un moyen : la boutique de t-shirts avec chaque item disponible en version « fauché » (quasi prix coûtant) et « soutien » (bonne marge de votre plein gré pour soutenir la chaine). <= Toute ressemblance avec… coucou Sébastien Ruchet ! ^^’

 

Donc sauf guerre nucléaire totale, vous devriez entendre parler tous les jours à 19 heures cette chaine dont ne vous savez plus vous passer ! Le stock de streams prêts nous amène à Décembre minimum. Enfin, vous pouvez toujours offrir votre coup de main en partageant le canal, le suggérant à votre entourage, des animaux de compagnie, des gens morts mais à qui ça plairait, voire quelques plantes carnivores etc.

 

 

 

La chaine Youtube : schlika !

Le Twitter : zboing !

Le Twitch (un poil boycotté, désolé) : fllttttttthfllllllll…

 

 

La conquète du monde* par The Big Gameovski…

(enfin, du pays)

(la région plutôt)

(ville…)

(en tous cas ça fonctionnera au moins pour mon pallier d’immeuble !)

 

N’étant pas plus malin que la moyenne, j’ai jeté quelques idées pour les streams de la rentrée. Je rappelle que le projet est de proposer un mag’ ciblé midlife gamer où le propos n’est pas tant d’être technique mais plutôt synésthésique dans l’approche des sujets. Et plutôt que de le marquer en vrac à un endroit que je paumerai, j’ai trouvé pas inutile de vous le partager ici (au moins : je retrouverai !).

 

L’objectif premier c’est de pouvoir reprendre la cadence du stream quotidien de 19 heures. Ça devrait pouvoir se faire tranquille jusque décembre puisque les enregistrements sont faits par lots et, oh look : grandes vacances ! Là où c’est un poil plus délicat, ça concerne les machines à émuler, car j’ai quasiment fait tous les shmups d’arcade. Si vous arrivez à surpasser votre timidité, je serai heureux d’accueillir vos propres streams sur des plateformes un peu exotiques auxquelles je n’ai pas forcément accès.

L’autre objectif, qui démarre de zéro, c’est de commencer à nouer réellement des contacts avec certains studios & éditeurs de manière à pouvoir vous garantir au moins 1 stream nouveauté ou en dév’ chaque semaine. Ce n’est pas si simple et si tu me lis, toi qui va sortir ce jeu sur lequel tu as trimé, n’hésites pas à me contacter. TBG n’a pas de budget jeu vidéo et personnellement je suis comme tout le monde : je m’offre un jeu à 60€ tous les 6 mois en moyenne. Donc même un clé temporaire fait l’affaire puisque c’est d’un simple mode review, produit fini ou pas, que l’émission aborde ses sujets.

 

Echo

En objectif parallèle, il y aura aussi d’avantage de guests dans les streams. Des « voisins numériques », gamers ou pas, mais aussi du Super Player, ou encore des dév’ ou éditeurs venant partager un bout de leur passion. Là aussi, les prises de contacts sont ouvertes. Pour Septembre je vous promet un stream sur un outils pour fabriquer soi-même son shmup juste avec quelques notions de programmation par exemple.

Dernière partie, le côté magazine car des vidéos ne font pas tout et ça reste bien agréable de lire un dossier complet à son rythme plutôt qu’un stream qui sur la longueur endort un peu. Oui lors du sondage vous avez été une grosse majorité à mentionner qu’un stream review devrait de préférence se cantonner à une trentaine de minutes ou moins et je ne saurais vous contredire. Le soucis de la partie magazine c’est qu’il faut réellement fabriquer le contenu de manière propre  et que contrairement aux croyances ça bouffe beaucoup plus de temps qu’un stream enregistré en une prise live. Là aussi je fais un peu du pied sous la table aux âmes qui se sentiraient inspirées pour partager leurs articles. Concernant les sujets qui pourraient être intégrés reportez-vous à cet article.

 

https://youtu.be/RyWimcAH0KA

 

Voilà pour les grandes idées qui devraient faire votre The Big Gameovski de la rentrée. Une seule évolution restera hors actualité : le montage des émissions ; je n’ai ni les capacités ni le temps.

Nolife Complete…

Oui, dimanche j’étais comme vous. Interpelé et à la fois indécis sur les propos de Sébastien -da Boss- Ruchet sur la chaine. Placer des tels propos un premier avril empêchait toute réaction à chaud. Surtout connaissant l’équipe pour monter des bateaux quasi parfaits ayant mené par le bout du nez presque l’intégralité du public plus d’une fois.

Je vais donc évoquer la fin de Nolife une unique fois dans cet article puisque pour une chaine qui s’est offert 11 ans d’Extended, je trouve plutôt réussi ce pari posé sur une simple incertaine année de départ. Oui, même s’il faudra désormais faire sans, la chaine restera présente un peu partout par ce qu’elle a essaimé, comme ces fameuses idées qu’on ne peut pas arrêter.

 

Comme introduire les musiques Asiatique dans des contrées qui n’en avait que faire jusqu’à présent. Et permettre au gens de réaliser qu’il n’y a pas qu’un son Nippon.

Comme présenter l’univers jeux vidéo aux travers de News. Une chose qui parait simple mais qui est la tension permanente d’une chaine vu que contre vents, marées, et sorties au compte goutte il faut continuer d’alimenter ce gourmand flux.

Comme ces émissions qui étaient ou sont devenues de véritables petits satellites indépendants, ayant leur propre autonomie tout en contribuant à la chaine. Ces personnes et ses séries lancées qui désormais s’élèvent vers une reconnaissance méritée et portent chacune un petit bout de Nolife plus loin et pour longtemps encore.

Comme créer des documentaires complets et très poussés dans des domaines gravitant dans et autour de l’univers geek. Avec des reportages, des interviews, des extraits déclenchant régulièrement dans le public des « Ah mais oui je me souviens de ça ».

 

Car Nolife ça n’était pas qu’une chaine pour ados & geeks dits attardés mais bien l’équivalent d’un Arté dédié au numérique, touchant 2 générations fraichement débarquées nées en même temps que l’informatique domestique. C’est fort dommage que peu de monde l’ai perçue ainsi, en particulier au prés des professionnels qui devront se contenter désormais de supports médias calibrés & stéréotypés où le flood prime avant la qualité des contenus.

 

 

Amusement, culture & technologies… qu’est-ce qu’on s’est régalé. Et qu’est-ce qu’on se régalera encore ! Car si la chaine disparait, les pros derrière demeurent. Oui, ces personnes pas toujours bien considérées qui, ayant pour moteur la passion bien avant le fric ont osé prolonger un One Credit pendant 11 ans !

Alors bravo Nolife ! Bravo les équipes, les intervenants, les soutiens, le public, BRAVO ! En ultime démonstration on retiendra qu’il est possible de créer de toutes pièces une chaine TV avec pour simple motivation le partage des passions et la faire durer dans un esprit d’indépendance qui n’existe plus trop dans les médias actuels. La recette utilisée est perfectible, mais qu’est-ce qu’on s’est régalés pendant tout ce temps. Merci.

 

 

… et puis maintenant je ne me ferai plus engueuler parce que j’écris Nolife NoLife. XB-P

 

HOB – Le cell shading à son paroxysme…

J’ai pas mal hésité. Une retenue qu’on veut pleine de raison quand un jeu vidéo se présente sous des apparences visuelles plus que charmantes au travers d’extraits vidéo. Méfiance également liée à une certaine habitude des titres au gameplay raté ou incomplet comme je l’ai expérimenté cette même année avec Rime. Il est fréquent dans le domaine que certaines bonnes idées soient bien habillées puis, passé l’extase des premiers instants, ne procurent qu’un ennui causé par la répétition à l’abus de sempiternelles mêmes actions.

 

INVITATION POUR UN AILLEURS RÉUSSIE

Hob s’ouvre sur un univers assez unique. Couleurs pastelles, formes plutôt douces, l’environnement révèle progressivement qu’il sera une part importante de votre aventure. On découvre rapidement les raisons qui ont poussé les développeurs à adopter une caméra fixe, souvent tenté de changer un peu l’angle de vue du stick droit devenu inutile. Le motif principal est lié à la lisibilité du titre qui se veut accessible pour n’importe qui capable de saisir les informations présentées à l’écran. Hob se présente comme une série de zones interconnectées dont l’accès vous sera ouvert à condition d’activer quelques mécanismes, trouver certains objets. Les fans de Nintendo parlent ici de Zelda-like. Moi je ne sais pas : je n’ai jamais eu de Nintendo et ne suis pas trop fanboy dans l’âme.

 

ACTIONS, RÉACTIONS…

Outre l’exploration, votre avatar aura différentes possibilités d’actions. Les mécanismes croisé ne s’activeront pas tous de la même manière, certains demandant d’utiliser les capacités spéciales du bras mécanique de votre personnage. D’autres seront les simples éléments d’une combinaison complète d’actions à effectuer pour achever une activation, résultant souvent sur la modification de l’environnement. Le chemin unique à parcourir est ainsi souvent jalonné de séries de casse-tête pour pouvoir débloquer une nouvelle zone. Le tout est mis en images avec une gestion impeccable des géométries de l’univers du jeu qui se modifie devant vous.

La caméra, fixe, est rarement prise en défaut. Certes vous pourrez pester contre quelques rares passages tantôt cadrés un peu trop proche pour comprendre comment vous sortir d’une situation avec évidence, tantôt un peu chafouine pour des sauts rendus difficiles à gérer. Le gadin, souvent dans les abimes, sera synonyme de vos morts les plus fréquentes ou prises de tête justifiant du rage-quit ou prétexte à une bonne pause.

Malgré ces défauts, Hob restera limpide dans sa lisibilité, n’opposant quasiment aucun moment à tourner désespérément en rond trop longtemps. La carte du monde, parfois pas très lisible, vous donnera assez d’indices pour concentrer vos explorations. Et assez riche d’ambiances changeantes au fil de l’aventure, cela suffira à motiver n’importe quel joueur à partir de 10 ans à avancer plus loin.

 

HORRIBLE OBJET DE BASTON ?

Si varappe & mécanismes occuperont l’essentiel de votre temps, vous n’échapperez pas aux combats non plus. Votre poing mécanique pourra être amélioré pour assommer plus efficacement l’opposant, tout comme l’inévitable fidèle épée que vous acquérirez bien assez tôt dans le jeu. Vous aurez également des actions de protection dont une esquive qu’il vous sera essentiel de maitriser, cette dernière vous rendant intouchable pour quelques fractions de secondes. Il existera même la possibilité d’une courte téléportation à un moment donné du jeu.

Le bestiaire n’est pas des plus fourni et dans ces conditions vous apprendrez rapidement les patterns propres à chaque espèce, quitte à expérimenter quelques morts sur de premières rencontres dont vous ignoriez la velléité. Dans ce contexte, les combats deviennent donc plutôt accessoires et pas franchement intéressants sorti des ennemis trop forts pour vous qu’il faudra esquiver et contourner avant d’être assez costaud pour les ratatiner.

Autre reproche : la facilité à régénérer sa barre de vie, qui descend pourtant d’une case complète à chaque coup pris sachant qu’on démarre avec 3. Je soupçonne le jeu d’être, dans sa difficulté par défaut, prévu pour vous offrir les petits cœurs régénérateurs cachés dans les herbes pile en nombre adéquat pour vous requinquer. Dans ces conditions les combats perdent pas mal de leur intérêt sorti des rencontres en masse de Mobs. Si l’on rajoute l’absence de semi ou réels Boss inter niveaux, vous conclurez avec moi qu’on ne parcours pas vraiment l’aventure Hob pour la baston.

 

POURQUOI ACCROCHER A CE JEU ?

 

C’est la question qu’on peut se poser car de ce que je vous ai décrit, il n’y a rien d’exceptionnel qu’un autre titre n’ait déjà proposé. En fait ce qui fonctionne dans Hob c’est l’ensemble. La réunion parfaitement harmonieuse d’exploration, plateforme, énigme et un peu de combat sous une esthétique particulièrement réussie. L’environnement simili-ouvert vous régalera la pupille avec une direction artistique aux petits oignons, du plus accessoire élément aux improbables mécanismes massifs que vous déclencherez.

Les vieux de la vieilles bercés au biberon SF/fantastique qu’était Métal Hurlant ne pourront s’empêcher de penser à la Dream Team de l’époque dans ce mensuel de BD : Caza, Druillet, Moebius. Cela donne réellement l’impression que la team design de Hob a été elle aussi bercée par ces pages d’ailleurs imaginaires. On a réellement la sensation d’avoir en main une bande dessinée animée, l’interactivité en plus. On entendrait presque le bruit des pages se tourner à chaque nouvelle zone rendue accessible.

L’habillage n’est donc pas là comme du papier cadeau sur un gadget. Il est complice du gameplay et quand vous découvrirez les répercussions de vos actions dans les différentes parties qui composent ce monde, vous n’aurez qu’une envie : avancer encore d’avantage pour vous régaler la pupille de nouvelles surprises visuelles en plus de réussir certains challenges.

Petit paragraphe sur la musique, ayant la finesse de totalement disparaitre aux moments opportuns du jeu. C’est juste de l’ambiance paisible certes, mais agréable au point qu’on supporte qu’elle boucle sur les mêmes mélodies de fond. Il y a parfois quelques résurgences à la Diablo, à d’autres moments on croirait reconnaitre des passages planant de Pink Foyd période pré-Animals. C’est simple, chouette et ça fait parfaitement son boulot.

 

CONCLUSION

Hob va vous procurer environ 4 heures de jeu intense, vous menant yeux grands ouverts de découvertes en découvertes, que ce soit sur son univers où ces challenges. Au delà, il va sérieusement se transformer en jeu d’observation pour arriver à tracer son chemin dans les endroits pas encore accessibles. Confusion, oubli , il vous faudra porter la plus grande attention à l’environnement car les chemins à parcourir pour atteindre les différents objectifs deviennent de moins en moins évidents, ce qui amène quelques phases où l’on tourne désespérément en rond. Rien d’insurmontable, mais le game design a été calé pour que le plaisir dure, quitte à avoir parfois la sensation d’être bloqué. Conseil donc : observez encore et parfois osez la témérité.

La Tour du Boulet Infernal…

Je n’ai pas senti de phénomène de répétition en particulier, même si les actions à compléter restent relativement similaires. La narration silencieuse de Hob, détail que j’apprécie fortement, se suffit avec les challenges proposés pour donner naturellement envie d’en voir le bout. L’aventure dure facilement une douzaine d’heure avec quelques passages un peu ingrats et des objectifs sur la carte souvent peu explicites. Mais essayer de comprendre ce qui se trame derrière cet univers original tout simplement magnifique est du pur bonheur ne serait-ce que par le dépaysement offert.


Vous pouvez découvrir la quasi-intégralité de mes 4 premières heures de jeu en suivant ces replays mais je vous averti : abstenez-vous de les visionner si vous comptez l’acquérir car il n’y a rien de plus pénible que de connaitre par avance les solutions de challenges qui font le piquant d’un jeu. Le chapitre de démarrage « premiers pas » lui ne dévoile quasiment aucune intrigue.


Bonus vidéo : pour les gens ayant quelques heures de jeu dans les pattes et qui commenceraient à tourner en rond pour boucler l’aventure, quelques indices sur 3 passages en particulier qui risquent de vous prendre en traitre…