Ingress : quelques stratégies… (+updates)

Création : juillet 2013

Dernières mise à jour :

novembre 2018 – Ingress Prime

septembre 2017 – cubes Lawson / équipement / shields ITO

Cet article vous est proposé par The Big Gameovski, le canal Midlife Gamer sur Youtube :

 

INTRO : il était un hikikomori…

… qui ne bougeait guère les fesses de ses écrans. Pas qu’il soit l’ultime feignasse à deux doigts de pendre des jambons à des poulies comme un certain Alexandre Le Bienheureux. Juste que la vie urbaine est faite de telle manière que rien que se poser ou profiter d’un endroit nécessite souvent monnaie sonnante et trébuchante. Ce qui fait souvent défaut de nos jours, vous l’admettrez.

ingress

Et puis vint Ingress. Ma parano grinçait déjà à l’idée d’activer mon GPS pour que toutes ces belles données transitent par chez Google. Mais bon : j’avais déjà fait l’exception pour Draw Something et d’autres jeux con-cons, à quoi bon résister à une ânerie de plus ?

En quelques semaines, et par ce jeu un peu stupide au premier abord, je redécouvrais les plaisirs génerés par l’effort, à savoir : les montées d’endorphine. Une drogue 100% naturelle à laquelle on (re-)devient vite addict. Trois bornes de marche les premiers temps, puis 5… 8… 15 ! No problemo : ça revient vite de cavaler à son rythme quand on est un (ex-)habitué des crapahus en montagne ^^.

Ceci dit : 15 bornes quotidiennes pour avancer dans un jeu c’est peut être un peu cher payé pour qui ne cherche pas forcément le bonheur dans l’effort physique et il convient de trouver un équilibre pour conserver un peu d’espace vie perso’ ^^. C’est là qu’entrent en jeu quelques stratégies pour Ingress. Surtout quand on a atteint son Level 8 et qu’on s’inquiète d’un ennui à venir…

 

Connais ton chemin…

Outils vital pour Ingress…

Je ne détaillerais pas les règles du jeu, vous êtes censés les connaitre déjà. Par contre, il y a certains détails qui en disent long et peuvent aider à déployer votre zone d’influence sans trop de peine. Axe essentiel : vos trajets usuels. Que ce soit pour du boulot, des courses ou loisirs, vous remarquerez vite que vous pratiquez souvent les mêmes itinéraires. C’est une structure importante pour mettre en place vos déploiements de zones dans Ingress, car quoi de plus rageant que de ne pouvoir protéger un portail chèrement acquis faute de clé ou d’occasion de le recharger vu qu’il est à perpette ?

En ayant parfaitement à l’esprit vos trajets courants, vous saurez de suite vos points forts & faibles, où placer et renforcer les portails conquis que vous désignez importants pour vos futures conquêtes (sans poils).

 

Connais ton ennemi…

– l’esprit –

Légendaire phrase en stratégie guerrière. Les habitudes sont valables pour tout le monde. Il sera facile de remarquer les gens, ennemis, qui utilisent régulièrement certains parcours. Leurs horaires pourront aussi être mis à jour (histoire de pouvoir dormir sur 2 oreilles sans ce débile de smartphone qui couine pendant la sieste ;)).

Une information bien pratique également pour savoir quand il faut se résigner et abandonner un endroit, peut être cher pour votre stratégie, mais voué à être harcelé voir détruit systématiquement. Dans Ingress, le Définitif n’existe pas.

 

Connais les fluxs de circulation !

Le monde est à toi !

Le monde est à toi !

S’il est une chose importante dans la sélection de portails à chouchouter sur son Ingress, c’est bien la relation trafic / portail. Je m’explique : par chez moi, en ville, certaines voies sont bien plus empruntées que d’autres. Ne serait-ce que pour aller au boulot, en cours et j’en passe.

Ne négligez pas ce point qui aura une énorme importance dans la garde d’un portail que vous estimez stratégique (et donc votre). Il n’y a rien de plus rageant que de passer son temps à recharger / reconstruire / renforcer un portail qui quotidiennement reçoit son lot de XMPs dans la gueule !

Un bon portail, utile à protéger en milieu urbain sera de préference inaccessible depuis les boulevards, lignes de bus et tramways… bref, de toutes les voies à forte circulation si vous espérez conserver un minimum de temps mort pour passer un plat au micro-ondes au lieu de tapoter votre écran ;).

 

La Team : l’axe du Mââââââl !

– together –

Trés important ça, la Team si vous esperez développer autre chose que des « un coup j’gagne / un coup j’perd ». Certes, Ingress n’est pas Meetic et vous mettrez un certain temps à croiser les autres joueurs. Mais peu importe le camp, vous réaliserez vite lors de vos premières rencontres que les profils ne sont pas prévisibles. Vous avez de tout qui joue à Ingress : des occasionnels, qui ne sont pas devenus accros comme vous (vous ne seriez pas là sinon, hein ? ;)). Des fidèles, qui aiment à butiner les portails lors de leurs sorties mais sans plus d’efforts. Des « papys », qui ont fait leur Level 8 et se mettent en pseudo retraite. Puis la dernière catégorie : les Hardcores, tous niveaux, qui ont du mal à lacher le jeu plus de 48H et donneraient presque des prénoms kawais à leurs portails ! ^^

Développer un minimum d’affinité avec ses voisins (du même camp de préference ;)) est plus que recommandé si vous souhaitez plonger pleinement dans l’experience du jeu. Déjà, on ne peut pas tout faire tout seul et même en ayant farmé comme un porc plusieurs jours, si le camp d’en face fait une opération commando à plusieurs pour raser votre endroit vous ne pourrez pas grand chose. Celà vous donnera peut être LA bonne petite idée : vous synchroniser avec vos collègues.

Accessoirement s’entendre avec quelques personnes vous permettra de monter ensemble des portails de haut niveau dans lesquels vous pourrez farmer des items également hauts si vous êtes d’un niveau supérieur à 5, ce qui est parfaitement impossible seul (droit qu’à 1 pose de résonnateur pour les types L7 et L8).

 

Raids versus Synchro

« It’s just a question of time » – Depeche Mode

C’est toujours plaisant de se balader en groupe d’un même camp et ruiner la couleur de l’endroit où vous vous trouvez pour le retapisser à votre couleur. Soit. Mais pas super-top : on avance plutôt lentement et bourriner sur un pauvre portillon qui ne saura résister, même rechargé à distance, ça n’est pas trés sport.

Je reprend en exemple le « par chez moi » car il est parfaitement révélateur de la valeur bien supérieure du Synchro par rapport au Raid. Ici nos chers ennemis (qu’on aime beaucoup vraiment pour certains qui jouent plutôt finement) sont plutôt à sortir chacun dans leur coin, mais quasiment tous dans les mêmes 2 heures. Résultat : des dégats conséquents et des portails qui à force de passages se font dégommer pour se renforcer à vitesse grand V de l’autre couleur. J’ai comparé au Raid récent que nous avons fait à 5 simultanément, troupeau pataud qui a sans pitié ruiné les efforts de quelques ennemis… dans le même délais, nous avons en apparence fait beaucoup plus de dégats mais sur une superficie beaucoup moins large que les gens Synchro finalement. Et à l’usure, l’ennemi a quand même réussi doucement à reprendre du terrain.

Votre façon de jouer ensemble est donc un paramètre important à prendre en compte pour développer un stratégie durable. Le Raid n’est utile qu’en cas de panique ultime, invasion quasi complète de vos territoires. Sur le long terme, la stratégie de la Synchro est juste indiscutable.

 

Tuuuu… badines dans les paturageuh, tout le monde t’aime tant, Belleuh Des Champs

Là j’aurais pu caser un titre de U2 mais bon : non. 😉

Ah le Field. Gros morceau. Pour le n00b, aka Level 1 à 4, c’est le Saint Graâl pour progresser, monter en niveau rapidement. Pour les autres, c’est censé être un outils un peu plus stratégique. Pour les Level 8, une histoire de pions sur la carte comme si on était un Empereur de Guerre.

Il y a un équilibre vital à trouver entre les liens qu’on établis pour chaque portail et le coefficient « tentation de destruction » qu’ils génereront pour l’ennemi. En effet rappel : un lien ou champs détruit rapporte la moitié des points d’experience qu’il vous a apporté à l’ennemi. C’est con, mais un n00b d’en face avec un cerveau l’aura vite compris à votre place si ce n’est déjà le cas.

Il convient donc de Fielder avec parcimonie si votre niveau est déjà bien avancé dans le jeu, genre Level 5 et plus, et que vous esperez conserver certains portails de manière durable sans avoir à y passer 4 séances par jour pour les détenir. Quelques règles :

1 – Un portail avec plus de 5 liens se fera systématiquement péter la gueule par tout le monde dés que l’occasion se présente.

2 – Un portail avec des liens ET sans shields, c’est un peu comme se balader à poil dans un camp de pervers. Shieldez génereusement en fonction du nombre de liens accrochés à vos portails !

3 – Un portail avec des liens au milieu d’une Farm, c’est un peu comme un appel au viol sachant que les autres portails à proximité serviront à recharger l’ennemi de passage en XMs, qui n’aura donc pas besoin de Cubes pour vous en mettre plein la gueule jusqu’à éradication s’il est juste assez malin pour ne pas se placer au mileu de la Farm et se faire vider toute son énergie en 1 coup (on l’a tous fait, rassure toi mon gars ^^).

4 – Si je Fielde, c’est que j’ai plusieurs clés de l’endroit. Quoi de plus rageant que de monter une belle opération avec des portails bien éloignés, et se faire démonter tout ça dans les 2 heures qui suivent sans pouvoir rien faire…

Les Fields sont donc une fierté à entretenir avec justesse. La discrétion avec laquelle vous monterez en puissance certains portails clés sur votre carte sera décisive. Et pour cette montée furtive, il sera essentiel de vous armer de patience et ne pas linker comme un porc avide, faute de vous retrouver sans clés pour sauver un portail vital à votre conquète de territoires.

 

Et si vous la Bouclier ?

Les gars de Google ont fait un bon boulot en changeant récemment la valeur et les fonctionnalités des boucliers qui équipent les portails. Certes, ils sont toujours aussi radins sur les infos détaillées et ça n’est qu’en fouinant longuement sur le web ou expérimentant qu’on comprend les subtilités de la pose de bouclier.

Normalement vous êtes censé reconnaitre les 3 valeurs principales de boucliers qui augmenteront de 10, 20 et 30% la dispersion de tirs encaissé par vos portails. Vous êtes également supposé savoir ce à quoi correspondent les derniers modèles de boucliers genre Link Amp, Turret et compagnie.

Par contre, une information restée floue que tout le monde devrait connaitre : l’ordre de placement des boucliers a une incidence. Les premier, celui à gauche, et destiné à être candidat aux premiers assauts. Celui tout à droite sera donc le dernier à s’en prendre plein la gueule.

A cette heure l’information n’est validée que par ma propre experience et vous pourriez vous demander alors pourquoi vos 2é et 4è bouclards ont dégagé lors du dernier assaut. Loin de vous bullshiter, je vous confirme cette importance de l’ordre qui apparemment est également liée à la vieillesse des boucliers posés, raison pour laquelle dans certains cas un gars ayant posé un bouclier tout à droite des 4 slots 10 jours plus tôt verra son bijou se désintéger avant tous les autres. Bien hélas, aucune info sur ce « coéfficent vieillesse » que Google aurait greffé sur Ingress…

Rappelez vous juste que poser un Multi Hack à gauche et un Rare Shield juste derrière est une énorme connerie ; l’ordre inverse serait plus raisonnable. Il y a des combinaisons particulièrement efficaces à découvrir…

 

A l’attention des Levels 8

Du gros…

Il n’y a rien de plus con que d’aller bourriner des portails de bas niveau avec ses armes en L8. Ca vous ennuie autant que ça ennuis la personne en face qui n’a aucun moyen de réellement Jouer avec vous si elle est d’un bas niveau. De surcroit, ça supprime des sources potentielles pour que les joueurs de bas niveau de votre camp se fassent un peu d’experience et montent en level. Préferez lacher quelques bursters bas niveau au hasard de votre marche, sans vous arrêter, pour laisser achever le travail par un L1 ou L2 qui sera ravis de passer derrière vous.

Dans le même registre d’idées, à part conforter vos zones cheries, évitez de fielder à tout va. Certes, vous avez fait assez de marche pour avoir les clés de presque tous les endroits que vous fréquentez en plusieurs exemplaires, mais l’intelligence voudrait que vous vous contentiez de Fields incomplets sur 2 pans pour juste bloquer l’ennemi et laisser à un n00b les moyens de choper de l’XP en complétant le Field.

 

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Il y a encore bien d’autres facteurs pour développer ses stratégies, mais là je me mettrais carrément à nu (pas pratique pour dompter l’ennemi local qui lira sûrement ça ;)) et le jeu est assez vaste pour que chacun y développe une envie de conquête personnalisée.

Verts, Bleus, bonne bataille. Et n’oubliez pas de boire un pot ensemble de temps à autres ^^.

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UPDATE : To Farm or not to Farm ?…

 

Ça c’est la grosse question. Pour ceux qui viennent à peine d’être décongelés, Farmer correspond au fait de monter un troupeau de portails proches à un certain niveau pour que leur utilité principale soit de fournir des items aux hacks, permettant aux joueurs de se ré-équiper facilement.

Pour ceux qui auraient envie de s’y mettre, il faut avoir à l’esprit différentes contraintes :

– la proximité : ça n’est pas un problème quand on voit que Google est capable de valider la création de nouveaux portails ayant une proximité aberrante (voir limite chiante parfois). Avec un parc nantis de statues et autres 1%, vous n’aurez aucune peine à réunir dans 60 x 60 mètres jusqu’à une dizaine de portails potentiellement validables.

– les niveaux : si créer un portail de niveau jusqu’à 4 ou 5 se fait les doigts dans le nez (on a besoin de personne si on est L8), passer ce cap vous imposera de recourir à la Team. Monter un L6 est accessible. Un L7 commencera à demander une certaine coordination. Un L8 sera un sérieux investissement, mûrement réfléchis quand on sait que choper du résonateur L8 au hack n’est possible qu’au prés des portails en L7 & L8 (un portail lache généralement un élément variant sur une échelle de + ou – 1 selon son niveau affiché).

– la défense : comme pour les portails Linkés, il serait un peu naïf de lâcher votre ferme sans un minimum de protections. Certes, l’ennemi pourra tout autant que vous venir hacker dans votre coin sans même attaquer, mais à l’usure il vous coûtera de nombreuses séances de rechargement si votre parc est important. Et puis à la moindre faiblesse, peu probable qu’il résiste à l’appel du carnage !

Pour résumer, Farmer seul c’est s’emmerder profondément et passer une bonne partie de son temps à faire du rechargement quand d’autres ne veulent pas vous épauler. A deux ou trois, cela devient gérable en offrant un peu de répis pour chacun. En Team, c’est carrément le bonheur avec l’accès à des items de haut niveau sans trop se casser la tête.

 

Update : les conseils en vrac aux n00bz

Houlà… ô0

Peut être les débuts sur Ingress vous sembleront laborieux. Certes, les points à atteindre ne sont pas gargantuesques jusqu’au niveau 5, mais vous aurez souvent cette sensation de tirer au pistolet à eau sur un bunker. Ne vous découragez pas, vos progrès seront récompensés.

Pistolet à eau vs bunker : certes vous n’effraierez pas beaucoup en vous attaquant à un portail L7 du haut de votre niveau 1, mais rappelez vous que si vous êtes une nuée de n00bs, ça peut bien user le camp d’en face sur la durée. Si vous recherchez l’efficacité, vous remarquerez vite que vos armes font quand même de généreux dégâts en agressant des portails de votre niveau jusqu’à +2 (exemple: vous êtes L3, un portail L5 est prenable sans y passer 160 Bursters ;)).

Training Zone : dans les villes de bonne taille, les factions s’accordent généralement sur une zone Nouveaux Joueurs. Une superficie où n’ont rien à foutre les niveaux importants (ça varie généralement autour de 3 à 5) et où vous pourrez expérimenter vos premières opérations avec des équipements à votre niveau. Toutefois, ne rêvez pas trop si vous linkez à l’extérieur de votre zone : un joueur expérimenté gêné par votre lien ira régler le problème par éradication, même s’il n’aura le droit que de poser des résonateurs dans la tranche de niveau imposée par votre zone.

Portails incomplets : souvent, dans les zones denses en portails, d’autres joueurs de votre faction rempliront partiellement des portails. Ça n’est souvent pas faute d’avoir énergie ou équipement en nombre, mais plutôt une invitation à vous joindre et en comblant l’endroit, monter facilement et rapidement votre niveau d’expérience.

Ignorer les portails ennemis de haut niveau ? Non, s’ils sont sur votre route, un petit harcèlement régulier peut fatiguer la position. Et surtout : ce gros portail imprenable est une source juteuse d’équipements pour quand vous serez de niveau supérieur. Vous comprendrez ainsi la petite jouissance lorsque votre Ingress vous annoncera votre progression de niveau et que tous ces nouveaux items inutilisables stockés seront à votre disposition pour commencer à réellement impacter votre coin.

To Field or Not To Field ? De manière générale, si des opportunités de créer des Links, voir des Fields se présentent : profitez-en ! D’un côté c’est très bon pour votre expérience et même si vous n’avez pas assez de clé pour gérer la zone, il est fort probable que des niveaux supérieurs de votre faction soient sur le coup et aient le stock de clés nécessaires à gérer l’endroit. Pour faire court : tout est bon à prendre, vous avez besoin d’APs ! Petit signe de politesse : lâcher du bouclier sur des endroits mal équipés que vous reliez, ce sera toujours apprécié.

 

2015 : Updates en vrac

Traverser la France à pieds, mais vous n'y pensez pas !?!! Oups, bein si... 4000 bornes pour cette paire de chaussures ^^

Traverser la France à pieds, mais vous n’y pensez pas !?!! Oups, bein si… 4000 bornes pour cette paire de chaussures ^^

Un moment que je n’ai pas retouché cet article et pourtant le jeu suit ses évolutions. Petit update donc.

Shields : Primo, mon histoire sur l’ordre des shields n’a plus aucune valeur ; à oublier. Secundo la force des portails a bien évolué avec l’introduction de nouveaux shields dont les fameux AXA. Si disposer 4 AXA peut faire frime sur un portail, cela reste un bon gros gaspillage car dans le process du jeu, un shield identique à son voisin se voit attribuer la moitié de sa valeur. Résultat ? 4 AXAs alignés c’est 100% + 50% + 25% + 12% de protection… amusez vous à comparer avec un dégradé de shields AXA / Very Rare / Rare / Common, vous comprendrez immédiatement.

ULTRA STRIKES : Pour contrebalancer ces histoires de shields ont été introduits les Ultra Strikes. En gros, de Bursters à très courte portée concentrant leur frappe intense sur une minuscule zone. L’utilisation première est l’annihilation de Shields, mais pour être efficace cela demandera au GPS de votre smartphone Chinois de se calmer un peu et bien vouloir se positionner pile au centre du portail. C’est long, un peu pénible, mais redoutablement efficace pour ne pas avoir à user votre stock de Bursters par salves de 50. De manière générale, une solution à privilégier pour les portails isolés, tandis qu’on préférera bourriner au Burster 8 sans trop viser dans les zone denses histoire que tous les portails voisins profitent aussi des dégâts ;). Notez tout de même que les US c’est pas mal la loterie : tantôt 3 tirs de d’Ultra Strikes 1 et voilà une rangée de 4 boucliers qui volent en éclat. Tantôt 12 Ultra Strikes 8 passés et il reste encore des shields non détruits… la patience vous sera donc nécessaire. Dernière utilisation possible des Ultra Strikes : miner 1 unique résonateur sur un portail ennemi, histoire de le rendre non linkable. Ça économise sur le stock d’items et force l’ennemi à sortir de sa tanière s’il souhaite utiliser réellement le portail.

POWER RECHARGE : Depuis que j’ai commencé cet article, de nouveaux niveaux sont apparus. Si être d’un Level 9 à 16 n’apporte strictement rien en plus sur l’utilisation des items, cela procure un avantage sur la barre d’énergie embarquée. Cette dernière montera jusqu’à 20.000 XM d’énergie, chose qui peut s’avérer intéressante couplée avec une toute récente fonction : la Power Recharge. Un portail attaqué, on peut soit le laisser décliner soit le recharger à distance pour peu qu’on ait la clé, ça on le savait. Si l’on tient vraiment à ce portail, il est également possible de lui envoyer des Power Recharge en gardant le bouton Recharge appuyé un moment avant de relâcher. Cela aura pour effet d’expédier toute l’XM disponible dans votre barre d’énergie pour le recharger, action très déconcertante pour l’attaquant qui verra un portail agonisant instantanément retrouver des airs de neuf ! La Power Recharge est donc un bon moyen de conserver un portail, mais aussi d’ennuyer un ennemi, épuiser son stock d’armes.

CAPSULES MUFG : il est très drôle de constater que Niantic a en fait utilisé un bug apparu avec l’introduction des capsules pour en faire un outils officiel dans Ingress ! En effet, lors du lancement des simples capsules de stockages, certains se sont amusés d’un bug pour reproduire en quantité des items, chose qui n’a pas manqué de faire grincer des dents les Pure Players à l’époque. Aujourd’hui ces capsules rouges très rares ne sont rien d’autre qu’une utilisation détournée & officielle de ce bug, les MUFGs permettant de multiplier les items qu’elles contiennent au fil du temps. Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes encore dans le vague concernant leur fonctionnement. Tout ce que l’on sait c’est que ces capsules entrent en mode reproduction par cycle de 23H environ. Que chacun de ces cycles peut aboutir à une reproduction d’items ou PAS. Que lors de la reproduction d’items l’intégralité du contenu est balayé et qu’aléatoirement sont choisis entre 0 et 5 items qui seront reproduits dans chaque capsule. La seule chose qui soit claire à cette heure est qu’il serait stupide de remplir une des ces MUFG à plus de 96% car elle aura besoin des ces 4 emplacements vides en cas de reproduction d’items.

SOFTBANK ULTRA LINK : Mutiplication du nombre de liens sortant qu’on peut faire à partir d’un portail. Multiplication de la portée de ces liens. Pratique pour monter des « étoiles » ou donner un coup de boost à un petit portail qu’on souhaite ne pas faire remarquer parmi les autres.

Pour le reste les grands principes restent identiques et j’envoie mes plus affectueuses & moqueuse salutations à ces gens qui ne jouent guère que depuis les transports en commun, joueurs qui disparaitront vraisemblablement en ayant ignoré quelques des meilleures sensations de Ingress : la marche et l’effort ;).

Bon jeu !

 

Merci aux différents blogs & joueurs ayant contribué, directement ou indirectement à l’élaboration de ce simili tutoriel ; ils se reconnaitront.;).

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2016 : pour qui Lawson le glas ?

0-Lawson18-01Un poil de nouveauté cette année avec un nouvel item sponsorisé : le Lawson Power Cube. Cette recharge à la particularité de vous fournir 4 fois la barre d’XM que vous possédez. Ceci peut être pratique dans plusieurs configurations :

. l’attaque essentiellement, histoire de pouvoir foncer dans une fourmilière de portails ennemis et ne pas perdre de temps à aller cherche du cube dans votre inventaire. Rusher sur un portail costaud que vous savez défendu ; en effectuant ce genre de blitz votre ennemi ne devrait avoir le temps que de recevoir les alertes… trop tard ;).

. en défense les Lawsons peuvent sembler idéaux mais c’est oublier un critère important du jeu : le lag. Souvent Ingress ne vous informe que tard d’actions en cours ; 1 à 3 minutes de délais suffisent à rendre inutile une défense en rechargeant. C’est la raison pour laquelle je ne recommande pas vraiment la défense à coups de Lawsons sauf pour de la conservation globale de zone, le délai propre au réseau utilisé par le jeu rendant souvent la recharge vaine même si l’on envoi du gros.

 

De manière générale il n’y a guère eu de grosse évolution dans le jeu, si ce n’est la multiplication, parfois jusqu’à l’abus, des portails en zone urbaine. De mon avis grosse erreur de la part de Niantic puisque le jeu dans ces conditions troque son intérêt stratégique par la dominance chronique liée au nombre de joueurs, ce qui est plutôt triste quand on souhaitait faire autre chose que de bourriner bêtement en déambulant. Les factions sont désormais très organisées avec souvent un G+ pour se réunir et se différents HangOuts dédiés. Les évènements organisés par Niantic sont de plus en plus nombreux (Anomaly, Shards…) et je ne saurais que trop recommander à ceux qui ne l’ont déjà fait d’y participer au moins une fois, ne serait-ce que pour voir et rencontrer toutes ces têtes qui viennent tout autant faire la fête que jouer.

Il y a aussi le syndrome PokemonGo qui est apparu. Résultat ? Beaucoup de L16 qui commençaient à s’ennuyer ferme sur Ingress, faute de nouveaux objectifs motivants, ont migré vers le jeu d’items à collectionner. La migration fonctionne également dans l’autre sens, avec quelques joueurs PokemonGo curieux qui apparaissent par poignées pour voir ce qu’est Ingress (et surtout repomper la Map pour les spots intéressants). Puis disparaissent aussi vite quand ils réalisent que c’est un poil plus stratégique que gérer des cartes de petits monstres ou que l’interface leur semble austère.

ingress-bestof2016

Sur le long terme je n’ai aucune idée de ce qu’il va advenir de Ingress. Si Niantic continue de s’en servir comme labo pour PokemonGo, sans y insuffler une once de nouveautés et de challenges, nul doute que même les derniers acharnés de la capture de portail finiront par jeter l’éponge, lassés de tourner en rond et faire péter le score d’AP. Ce serait dommage, de nombreuses possibilités existent encore pour enrichir l’univers Ingress, y compris la simple mise en place d’une troisième faction qui offrirait de toutes nouvelles stratégies encore inexploitées dans le jeu. Wait & see…

2017 : Ingress, l’équipement + infos ITO

Vu le succès de ce petit dossier dédié au jeu, et je vous en remercie, une petite mise à jour qui, si elle ne concerne pas directement le jeu, pourra vous être utile. C’est au sujet de l’équipement et tout ce qui pourra vous être utile pour jouer tranquillement.

Je fais l’impasse sur le téléphone, n’importe quel device Android/iOS faisant l’affaire. Par contre, il y a une petite chose pour laquelle vous risquez de craquer rapidement si vous êtes joueur régulier : les batteries supplémentaires. En effet, jeu + allumages fréquents + Data & GPS gourmands vont vite mettre à genoux même les plus gros ampérages. Et fait parfaitement normal dans l’univers de batteries : plus vous vous en servirez, moins elle seront performantes.

Pour palier cela, vous avez deux possibilités : investir dans d’autres batteries dédiées à votre smartphone, qui inéluctablement subiront la même usure rapide que celle que vous possédez déjà. Leur réel intérêt pour vous est d’être compactes & faciles à transporter. L’autre option possible est l’acquisition d’une batterie externe, qui amène également d’autres avantages pour palier son encombrement plus important. Le premier est la capacité : un bloc externe vous fournira aisément de quoi fournir 4 charges complètes de votre téléphone, de quoi tenir sans problème pour une journée non-stop de Ingress si vous le souhaitez. Autre intérêt : les batteries externes sont des outils d’équipes et permettront de recharger les collègues, se baladeront souvent entre les différents membres d’une team. Et elles peuvent être abandonnées au rechargement pendant que vous jouez avec votre téléphone seul (/!\: bien que généralement longues à recharger). EasyAcc et Anker sont les marques favorites tant des Enlightened que des Résistants pour leur qualité, offrant puissance (recharger plusieurs téléphones en même temps), capacité (facilement plus de 8 heures à tirer dessus non stop) et tenue du stockage sur la durée. Orientez vous vers ces solutions si vous pratiquez intensivement le jeu, prenez juste soin d’acquérir le modèle offrant l’ampérage le plus adapté à votre device. Accessoirement si vous changez de téléphone un jour, le chargeur continuera d’être utile contrairement aux batteries supplémentaires.

Poteaux, livreurs de pizza à scooter ((c) @Taga) 😉 ou simples faux mouvements seront vos ennemis du quotidien menant à ce moment que redoutent tous les joueurs Ingress : la chute du smartphone. Considérer d’investir dans une coque de protection pour votre présssssieux sera loin d’être un luxe tant les opportunités qu’il vous échappe des mains seront nombreuses. Là, pas de marques à préconiser ; ça n’est qu’affaire de goûts de chacun. Seul détail à prendre en compte : que la coque dépasse généreusement de l’épaisseur du smartphone car sinon, lors d’une chute à plat, ce sera un coin d’écran pété à tous les coups malgré la protection.

Vous remarquerez que la météo aussi vous invitera à vous équiper parfois. Vous avez déjà essayé d’envoyer un SMS sous une pluie battante ? Oui, voilà : le tactile part en vrille à cause des gouttes d’eau qui pourront aller jusqu’à endommager les appareils de moindre qualité en s’infiltrant à l’intérieur. Et n’allez pas croire que les constructeurs sont « sympa sur la garantie » : généralement, de petites vis changeant de couleur quand mises en présence de trop d’humidité sont utilisées dans la plupart des smartphones pour indiquer si l’appareil à été exposé à d’avantage d’eau que ne le spécifie sa norme, circonstance dans laquelle le fabricant se fera un plaisir souriant de vous renvoyer votre appareil avec une proposition de devis exorbitante pour réparation. Pour éviter cela, vous avez l’option casquette à visière de 2 mètres mais ça ne suffira pas. Par contre, beaucoup de regular qui n’ont pas peur des intempéries ont adopté le sac congélation zippable. Le tactile sera toujours un peu brouillon mais votre joujou à plusieurs centaines d’euros restera à l’abri de l’humidité. Pour les autre kamikazes (dont je fais partie ^^), probable qu’un jour votre téléphone vous lâche, d’un coup ou en prévenant plus ou moins avec un affichage qui se dégrade style VHS 1980. Pas de panique, même si vous pouvez faire une croix sur la garantie, il reste encore une solution avec ces quelques ingrédients : un pot à confiture étanche, un paquet de riz, un peu de patience. Installez votre appareil dans le bocal, noyez le de ce riz qui va pomper la moindre trace d’humidité, refermez bien, et laissez reposer 1 à 3 jour sur une source de chaleur pas trop conséquente ou devant une fenêtre ensoleillée. Nous sommes nombreux à avoir ressuscité ainsi quelques cadavres électroniques même si le 100% n’est pas la règle.

Beaux jours = belles balades !

Dernière petite chose qui elle ne concerne plus le téléphone mais vous directement. Lorsque vous vous faites de la grosse session ingress, longue et avec pas mal de marche loin de la civilisation, pensez à quelques trucs tout bêtes : y a-t-il de l’eau sur mon parcours (bouteille) ? Y a-t-il une solution alternative pour mon retour en cas de fatigue ou blessure (accessibilité, locomotion) ? Suis-je équipé pour affronter le terrain que je vais explorer (équipement) ? Où je suis, dans les Alpes, nous avons un terrain de jeu génial. De grandes plaines, villes et villages paumés, et aussi nos montagnes. Et je déteste particulièrement voir des photos de Report Ingress avec des touristes en clarks sur des sommets pas vraiment tout public. C’est con, mais le jeu n’est pas fait pour vous mettre en danger et ça n’est vraiment pas compliqué de, pour la montagne par exemple, prendre des godasses un minimum montantes (la caillasse des sentiers adore vous défoncer les chevilles), un pull ou veste, avec coupe-vent étanche si possible, et l’eau bien entendu, minimum syndical pour aller vous essouffler sur un de nos beaux massifs. Étrangement, il existe le même genre de règle en milieu urbain mais qui elle voudrait plutôt que vous soyez délesté de tout accessoire inutile, en particulier lorsque vous envisagez de conquérir une zone qui se situe dans de fameux quartiers à faits divers. Je vous vous rappel que vous vous baladez en public avec à la main un device que tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir et qu’un peu absorbé par le jeu, vous êtes une cible facile pour le moindre malhonnête. Au passage, raison supplémentaire pour bien avoir activé un code de verrouillage pas trop con-con et l’écho-localisation du smartphone (vous avez des app’ pour ça) s’il fini dans la poche de quelqu’un d’autre.

HI ! T’es haut !

Petit update supplémentaire d’automne vu que vous êtes toujours plus nombreux à consulter cette page (merci !). Cette fois-ci je me concentre sur la toute dernière nouveauté : les très rares shields ITO.

Ces shields sont particulièrement utiles pour les portails dédiés au farm. Ils se déclinent sous deux formes : les positifs et les négatifs. Les shields ITO+ vous fourniront des items bonus au hack si vous glyphez. Particularité : les loots obtenus seront exclusivement défensifs (reso’, shields tous types) et d’aucun autre type. En toute logique, les shields ITO- offriront sous les mêmes conditions des bonus exclusivement dédiés à l’offensif (bursters, US, cubes). Une manière sympa d’orienter vos loots selon vos besoins lors d’un farm express.

Manip’ à ne jamais faire par contre : installer un ITO de chaque type sur un portail en imaginant bénéficier des 2 bonus à la fois. Je l’ai testé pour voir et le résultat est que leur effet s’annule tout simplement. Bon à savoir pour éviter du gâchis ;).

Tentative de sevrage (échouée!) de Ingress… 😉

 

Voilà, j’en ai fini avec cet update du dossier. La prochaine fois, nous étudierons le régime alimentaire du joueur selon qu’il est casual, regular, hardcore ou extreme ;). Bon jeu et pensez à vous amuser plutôt que de faire des fixettes sur des gens que vous n’appréciez pas !

 

2018 : Ingress Prime, le FAIL final

Je n’irai pas par 4 chemins pour ce tout dernier article consacré à Ingress puisque désormais ce sera sans moi. Rarement j’ai vu une boite aussi peu à l’écoute de ses joueurs et tellement incapable d’entretenir son produit. J’imagine que Niantic a ses raisons, mais moi je vais vous expliquer les miennes qui ne sont pas moins valables.

Plus de 3 ans. Ça fait plus de 3 ans que les joueurs anciens, ceux qui ont fait la hype de Ingress et fédéré les joueurs, attendent en vain de la nouveauté. Non, par un item sponsorisé ou une connerie temporaire déguisée en évènement. Du challenge. De la raison de sortir pour jouer. De ce côté, c’est un abandon total de la part de Niantic puisque le gameplay s’est rapproché gravement du risible à stagner sur son niveau max et de la branlette de stat’.

Le maquillage est leur seule réponse puisque la refonte esthétique du soft pour Ingress Prime est… un style certes, mais apporte tellement de rien. Ça rame si votre téléphone a plus d’un an d’ancienneté. Ça veut faire style mais c’est pas vraiment pratique niveau UX (et lié à la lenteur d’animations gadgets probablement optimisées avec le… euh, pas du tout). Les plaintes sont déjà nombreuses sur les comportement du GPS et sa façon hallucinante de pomper la batterie. C’est donc une version chargée de Ingress qu’apportent les 2.xx, pas même exemptes de bugs d’ailleurs pour le lancement.

Question de goût ou d’habitude, ça tranchera pas mal chez les joueurs qui décideront d’eux même. Moi perso’ j’ai désinstallé illico la prime pour revenir en version 1.xx. Pourquoi cet empressement ? Pour ce détail final qui est vraiment le truc de trop que je vous explique en dessous.

Le Pay2Win vous connaissez ? Oui, il y avait déjà un bout de boutique sur les récentes versions de Ingress, mais là Niantic va plus loin : vous pouvez acheter absolument tout. Et moi désolé, la vision de gros porcs se baladant dans leur diesel du boulot pour scorer dans Ingress avec des items grattés à coups de CB, c’est vraiment pas mon trip. Ces gens sont au mot jeu ce que les morpions sont aux parties génitales. Des trucs gênant mais certainement pas des adversaires ou quelque chose de ludique.

J’ajouterai que Niantic ne se doute pas des dérives évidentes entre joueurs qui vont aboutir très rapidement vers du marché parallèle de refourgue d’items…

 

Je vous laisse donc sur ce beau screen de cette fameuse Boutique Ingress Prime qui va faire que nous allons être beaucoup qui, pour éviter d’être pris de nausée, à aller voir chez d’autres développeurs si le fun et le respect joueurs n’y sont pas meilleurs. Je ne mettrai plus à jour ce dossier : Ingress, c’est tout simplement mort ce 6 novembre 2018. Mon L16 quadruplé restera figé dans l’état où il est sans que j’en ai le moindre regret. Ingress, c’était bien les 3 premières années, ce qui a suivi n’est que le fiasco de dév’ qui n’ont jamais réellement su mener leur produit correctement. Mmmmmh, marcher juste avec le walkman et une batterie qui dure, ça va être bien…

 

Si cet article vous a été utile, vous pouvez remercier d’un tip. La cagnotte est destinée à la promotion de mon autre projet, The Big Gameovski, un canal Midlife Gamer qui tous les jours à 19H propose une nouvelle émission jeux vidéo. Merci.

Le Tipeee TBG

The Big Gameovski, le reviendu !

Loin de se poser la question de « peut-on vivre de ses activités Youtubeur » The Big Gameovski revient en mode Rentrée avec son célèbre stream quotidien de 19H. Ce 29 Août 2018 on célèbrera d’ailleurs la 300é du petit canal, pas énorme en abonnés mais qui génère tout de même ses 2.500 heures + de visionnage par mois.

 

Au programme ? Toujours des reviews dans la mesure du possible (je ne reçois pas tous les jours des jeux à tester, non, ça c’est les lutins chez le Père Noël qui le font) avec un mode un poil impitoyable quand les deniers ont été cramés sur un titre à peine digne d’une démo. Toujours le ton décalé puisque pas trop de comptes à rendre et que de l’autre côté le créneau #KiKooLOL est déjà bien occupé. Comme quoi le ton désabusé Midlife Gamer c’est la hype en fait man. Check !

 

 

Toujours quelques long plays puisque parfois il arrive de ces titres assez passionnants ou originaux qui a défaut de révolutionner le domaine vous scotchent pendant des heures sans que vous voyez le temps passer. Pas de thème particulier à part de bonnes chances de parcourir un titre tout à fait recommandable, voire même culte parfois.

 

 

Les reviews shmupesques continuent aussi puisque ayant épuisé la quasi-intégralité des shooters arcade distribués sur Terre (coucou Cave !) il va bien falloir s’atteler à la tache de chroniquer ceux sur micros & consoles. Ce sera fait à un rythme moins soutenu (beaucoup d’émulations à gérer) ce qui explique les nombreux Replays qui seront casés pour aérer les programmations de chaque semaine. Au passage, si l’envie vous prend de partager un shmup sur une machine émulée et de le proposer pour qu’il passe dans TBG… c’est open !

 

Pas de nouveautés ? Si. On va introniser quelques Super Plays histoire de varier les plaisirs. Ils seront rares ; d’autres chaines sont spécialisées là dedans. Il y aura aussi les séances multi’ avec la #TeamTousAPoil qu’on va essayer de rendre plus fréquentes. Tant qu’a avoir des invités, ce seront aussi d’autres personnes issues de différents univers plus ou moins connus qui passeront dans l’émission. Soit pour nous parler de leur shmup favori dans « Boulette Ultime ». Soit pour nous faire découvrir leurs activités en relation avec l’univers du jeu vidéo.

Je pose un petit correctif sur ce dernier paragraphe puisque les Boulette Ultime, s’ils voient le jour, seront potentiellement diffusés en 2019. Par contre, chaque mercredi maintenant vous risquez de tomber sur un Arcade Legends, émission dédiée à ces jeux d’arcade qui traversent outrageusement les années avec un gameplay toujours aussi excitant.

 

Comment ça « ça fait pro » ? Non non, toujours pas : toujours 1 prise live, matos merdique pour faire les streams, moyens qui sont les miens niveau achat de jeux (comprendre « pas lourds »), #Fail de démarrage de stream bien entendu ; j’essaie juste de vous donner le meilleur de ce que je peux faire de ce temps avec les possibilités du moment. Donc toujours pas de mendicité directe (même si d’hypothétiques coups de pouce aideraient) ni de prostitution à du sponsor. Pour aider il y aura bientôt un moyen : la boutique de t-shirts avec chaque item disponible en version « fauché » (quasi prix coûtant) et « soutien » (bonne marge de votre plein gré pour soutenir la chaine). <= Toute ressemblance avec… coucou Sébastien Ruchet ! ^^’

 

Donc sauf guerre nucléaire totale, vous devriez entendre parler tous les jours à 19 heures cette chaine dont ne vous savez plus vous passer ! Le stock de streams prêts nous amène à Décembre minimum. Enfin, vous pouvez toujours offrir votre coup de main en partageant le canal, le suggérant à votre entourage, des animaux de compagnie, des gens morts mais à qui ça plairait, voire quelques plantes carnivores etc.

 

 

 

La chaine Youtube : schlika !

Le Twitter : zboing !

Le Twitch (un poil boycotté, désolé) : fllttttttthfllllllll…

 

 

Nolife Complete…

Oui, dimanche j’étais comme vous. Interpelé et à la fois indécis sur les propos de Sébastien -da Boss- Ruchet sur la chaine. Placer des tels propos un premier avril empêchait toute réaction à chaud. Surtout connaissant l’équipe pour monter des bateaux quasi parfaits ayant mené par le bout du nez presque l’intégralité du public plus d’une fois.

Je vais donc évoquer la fin de Nolife une unique fois dans cet article puisque pour une chaine qui s’est offert 11 ans d’Extended, je trouve plutôt réussi ce pari posé sur une simple incertaine année de départ. Oui, même s’il faudra désormais faire sans, la chaine restera présente un peu partout par ce qu’elle a essaimé, comme ces fameuses idées qu’on ne peut pas arrêter.

 

Comme introduire les musiques Asiatique dans des contrées qui n’en avait que faire jusqu’à présent. Et permettre au gens de réaliser qu’il n’y a pas qu’un son Nippon.

Comme présenter l’univers jeux vidéo aux travers de News. Une chose qui parait simple mais qui est la tension permanente d’une chaine vu que contre vents, marées, et sorties au compte goutte il faut continuer d’alimenter ce gourmand flux.

Comme ces émissions qui étaient ou sont devenues de véritables petits satellites indépendants, ayant leur propre autonomie tout en contribuant à la chaine. Ces personnes et ses séries lancées qui désormais s’élèvent vers une reconnaissance méritée et portent chacune un petit bout de Nolife plus loin et pour longtemps encore.

Comme créer des documentaires complets et très poussés dans des domaines gravitant dans et autour de l’univers geek. Avec des reportages, des interviews, des extraits déclenchant régulièrement dans le public des « Ah mais oui je me souviens de ça ».

 

Car Nolife ça n’était pas qu’une chaine pour ados & geeks dits attardés mais bien l’équivalent d’un Arté dédié au numérique, touchant 2 générations fraichement débarquées nées en même temps que l’informatique domestique. C’est fort dommage que peu de monde l’ai perçue ainsi, en particulier au prés des professionnels qui devront se contenter désormais de supports médias calibrés & stéréotypés où le flood prime avant la qualité des contenus.

 

 

Amusement, culture & technologies… qu’est-ce qu’on s’est régalé. Et qu’est-ce qu’on se régalera encore ! Car si la chaine disparait, les pros derrière demeurent. Oui, ces personnes pas toujours bien considérées qui, ayant pour moteur la passion bien avant le fric ont osé prolonger un One Credit pendant 11 ans !

Alors bravo Nolife ! Bravo les équipes, les intervenants, les soutiens, le public, BRAVO ! En ultime démonstration on retiendra qu’il est possible de créer de toutes pièces une chaine TV avec pour simple motivation le partage des passions et la faire durer dans un esprit d’indépendance qui n’existe plus trop dans les médias actuels. La recette utilisée est perfectible, mais qu’est-ce qu’on s’est régalés pendant tout ce temps. Merci.

 

 

… et puis maintenant je ne me ferai plus engueuler parce que j’écris Nolife NoLife. XB-P

 

Le projet The Big Gameovski…

Il y a des moment où l’on se sent dépourvu. Les différentes expériences précédemment lancées se sont avéré mois attractives que prévu ou n’ont tout simplement pas fonctionné. Alors on s’assoit pour réfléchir. Et c’est là qu’on réalise qu’on est en fait assis sur une mine d’or depuis un petit moment…

C’est exactement ce que je me suis dit quand, ayant mis une bonne partie de mes projets & envies en pause, j’ai réalisé ce qu’était la chance d’être un Midlife Gamer dans les années 2010. Pourquoi ? Parce que nous avons vu naitre la révolution numérique. Que nous avons joué avec, l’avons parfois détourné et souvent rions des paradoxales incompréhensions entre machines & humains. Et donc quel que soit le nombre d’années écoulées, prendrons toujours un malin plaisir à jouer avec nos… bits.

 

UN MAGAZINE POUR LES MIDLIFES

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, cette tranche de la population pourtant importante est toujours négligée en 2018 concernant les médias du moment.C’est trop Old pour être du client de produits tape à l’oeil qu’on oubli 15 jours après l’acheter. Et la réalité économique fait que de moins en moins de personnes construisent leur famille selon les protocoles établis. C’est donc sous une sorte de défiance que peut paraitre le fait d’être quadra, sans fanatisme de famille constituée en particulier, ni carrière ou intéressement pour l’enrichissement personnel en biens matériels. Et mine de rien, c’est probablement la niche qui enfle le plus en ces mid-2010’s. C’est pourquoi j’ai décidé d’y pousser mon changement. En créant The Big Gameovski. Qu’ils soient de tendances hippies high tech, hikikomori dégoutés de la société ou gamers chroniques, les midlifes sont un public de connaisseurs qui contrairement à la légende apprécient de nombreux plaisirs. Et le fait que ces derniers soient essentiellement numériques n’empêche pas qu’ils constituent une forme gracieuse de savoir vivre.

Ça fait plus de 35 ans que nous ruinons des joysticks. Bricolons des machines. Et cherchons de nouvelles émotions au travers des différents médias toujours plus nombreux. Mais aucun ne nous parle vraiment. C’est là qu’entre en scène The Big Gameovski.

Une réponse pour tous, mais en particulier ces gens bien plus nombreux qu’on imagine qui n’ont pas encore trop cédé aux routines famille – boulot – dodo. Le Midlife Gamer est un épicurien. Il a parcouru tellement de jeux vidéo qu’il peut se permettre de sélectionner avec exigence les titres auxquels il joue et qu’il ne manque pas de recommander à l’entourage. Il écoute des musiques bariolées venues de toutes les influences du monde et du cosmos sans chercher à se limiter à un style. Il observe les exploits graphiques que les techniques & outils permettent en permanence de renouveler. Une recherche non-stop de ces émotions que le quotidien n’offre plus vraiment, de frissons de bonheur comme d’instants terrifiants pour s’amuser sur la gamme des sentiments qu’on voudrait voir bâillonnés et bien rangés sur l’échelle de ce que les médias offrent uniformément en pâture. Et The Big Gameovski se propose tout simplement d’être le coup de pied dans cette fourmilière d’uniformisations !

 

LE CONTENU ?

Pas de révolution de ce côté ci, ce sera sous la forme d’un magazine numérique avec l’intention de publier de la news à un rythme hebdomadaire, peut être quotidien un jour si le projet développe au delà des espérances.. L’unification se fera autour du jeu vidéo car il rassemble aisément les différentes tranches d’ages. Technologie & médias seront d’autres articles de fond en complément, que ce soit pour la découverte ou la pratique. Une pincée de social, de sexo’ et quelques billets à contre-courant seront l’enrobage final. Sans honte ce projet peut être résumé à un mélange improbable du Joystick de l’époque, Lui et Hara-Kiri. Vous situez mieux à présent ?

 

LES OUTILS

L’âme de The Big Gameovski se concentre essentiellement en billets blogs et moments vidéo. Un site web (celui-là pour commencer) et les espaces des hébergeurs vidéo seront amplement suffisants. S’il est à peu prés simple de gérer une des ressources premières qu’est le temps à accorder au projet, il en va autrement pour tout ce qui concerne les moyens. C’est pour cette raison que The Big Gameovski devrait rapidement migrer sur une plateforme de soutien participatif ; Tipeee est actuellement sélectionné pour ce rôle. Il permettra d’offrir des contenus et d’obtenir un support concret du public ayant adopté la publication. De surcroit il sera aussi bien pratique pour limiter l’accès à des dossiers « plus sensibles que la moyenne » qu’on ne voudrait pas trop voir trainer sur les écrans de nos têtes blondes. Cette catégorie d’articles sera dans des sections abonnés uniquement, tout comme d’autres dossiers grand public particulièrement travaillés rendus de ce fait payants, servant à financer le magazine, permettre de fournir du nouveau contenu. Il n’est bien entendu pas question de se rémunérer mais juste se donner les moyens de pouvoir avancer. Acquérir des outils numériques propres utiles aux créations de contenus et diffusions. Permettre de partir en reportage. Favoriser la communication vers l’extérieur. Et, j’y tiens, financer la réunion annuelle IRL de la rédaction qui, numérique aidant, sera disséminée tout autour du monde. Et dont vous ferez peut être partie ?

 

DANS L’ETAT ACTUEL

The Big Gameovski est pour l’instant très axé jeux. Le canal vidéo Youtube est déjà généreusement pourvu de streams concernant quelques nouveautés jeux vidéo (salut ami éditeur / groupe indé’ : tu nous envois tes produits à essayer et montrer ?) et aussi une collection d’archives de sessions SHMUP qui devrait dépasser le raisonnable. Ce sont aussi des tests rédigés, que vous pouvez d’ailleurs consulter dans ces pages pour l’instant. Il y a également une section DemoScene et la collaboration avec quelques évènements DemoParty devrait commencer d’ici la fin de l’année pour quelques lives et d’avantage de contenu.

Le rassemblement d’une rédaction devrait permettre de diversifier rapidement les sujets, vers du visuel, de l’audio, du hacking, du socio’… les champs du possible… ou broutent les licornes arc-en-ciel, toussa ;).

Le seul impératif actuel est le lancement d’au moins un nouveau contenu par semaine. J’espère sincèrement arriver à rapidement être débordé par ce que fourniront les différents contributeurs, rêvant secrètement d’un jour pouvoir dire « non ça ne va pas être possible, on a trop de trucs déjà à publier cette semaine ». D’ailleurs au fil des paragraphes vous l’avez remarqué ce mot : contributeurs. C’est bien de vous dont je parle.

Vous savez vous exprimer et écrire de manière intelligible ? Vous êtes autonome sur les outils web, connaissez le travail collaboratif et savez aménager votre espace au milieu de quelques contraintes ? Pourquoi ne pas nous rejoindre ? Certes, il existera une barrière, en soit idiote mais nécessaire, que sera l’age du contributeur : en dessous de 35 ans = no way. Il faut bien comprendre que le ton The Big Gameovski est totalement lié à ce recul qui fait de nous des dinosaures du numérique. On peut se permettre de se moquer des Millenials parce que nous on envoyait des hommes sur la lune avec ce processeur qui équipe aujourd’hui toutes les… machines à laver. On peut démonter un jeu d’apparence super bien fait parce qu’il n’est rien d’autre qu’un magnifique skin sur un programme qui existait il y a 15 ans. On peut geindre sur autre chose que le mal être car l’expérience nous à offert un certain recul sur la société, les gens, la vie. Ce ton, relativement absent d’une presse actuelle, est l’essence du projet The Big Gameovski.

Les contacts sont en cours et les candidatures toujours ouvertes, n’hésitez pas à soumettre vos rubriques, vos idées, votre propre part du projet. Il n’y a pas de qualification nécessaire à part être capable de s’exprimer clairement et surtout : s’engager à remettre le contenu à la date proposée. Votre seule autre contrainte sera une totale liberté !

 

ON COMMENCE HIER !

De mon point de vue effectivement je ne m’étais pas rendu compte que quelque part j’avais entamé le projet il y a déjà des années. En cumulant les best of de DemoParties. En rédigeant quelques tests souvent non publiés de jeux vidéo. Créant des articles sur des sujets satellites au numérique et poussant quelques coups de gueule sur les libertés individuelles écrasées par l’uniformisation de masse de la société. The Big Gameovski ne sera pas le journal « digital » d’un Che Guevara mais plutôt la résonance d’un Sex Pistols numérique qui place toujours un coup de pied sur le tibias quand tout va trop bien. Dans « Dune » ils disaient « le dormeur doit se réveiller ». Et sur une planète où ça ronfle en masse, croyez moi : il y a du boulot à faire ! Alors, vous nous rejoignez, tant lecteurs que contributeurs ?