#Tech: to Cloud or not to Cloud ?…

Passionnant sujet depuis mon précédent article d’il y a quelques années où je m’étais franchement déclaré du côté des opposants… pour aujourd’hui céder un peu (un petit peu vraiment) de terrain face à quelques nouvelles exploitations du Cloud. J’en envie d’en reparler 3 ans plus tard pour ses côtés… positifs bien que je le rappelle :

 

CLOUD IS EVIL !

Oui, j’étais franchement géné en découvrant ces différentes politiques des services dits Cloud qui galvaudaient sans que celà n’offusque personne les droits élémentaires des gens.

J’avais particulièrement tiqué sur les conditions génerales de l’essentiel de ces sociétés qui refusent autant d’assurer vos données réellement et n’en garantissent pas non plus la réelle confidentialité. Quand elle ne cherchent tout simplement pas à en exploiter les données dans votre dos.

J’avais aussi vu rouge sur cette façon abrupte liée aux abonnements qu’on vous fourgue pour la moindre connerie (car tout le monde sait que payer un peu à vie ça rapporte bien plus que de vous vendre un truc complet d’emblée). Ceci est non seulement du foutage de gueule déliberé, mais réduit aussi l’individu à une simple variable temporaire qu’on peut éjecter sans traces de tout un système, vous quoi. Imaginez : un cas d’accident de la vie, un problème d’argent et hop : vous ne payez plus = vous n’avez plus vos données ( = vous n’êtes plus rien !).

Rien que pour ces 2 motifs le Cloud était pour moi une des plus fumantes conneries qu’ait inventé le marketing ces dernières années. Louer des espaces qui n’existent pas… le rêve du monde immobilier, en plus vachard encore. Je persiste aujourd’hui à trouver au Cloud une orientation malsaine bien plus proche des moyens de faire de l’argent facile que de créer des solutions technologiques à quelques rares exceptions prés (calculs à distance, portabilité des médias courants). Pourtant, au-delà du partage de documents pour travailler à plusieurs, le Cloud dévoile aussi de nouvelles facettes aussi intelligentes qu’effrayante.

 

Le Stream Software

Je l’avais aussi hurlé (j’aim bien ;)) avec la validation en ligne obligatoire de Windows XP : on va finir par vous fourguer des logiciels à l’heure plutôt que vous les vendre ! Et nous sommes pile sur cette pente désormais, à l’aube d’une ère où les développeurs, sûrement lassés du piratage (où que leurs éditeurs se gavent toujours autant sur leur dos, comme pour la musique, CQFD ;)) semblent clairement interessés par le stream software. Et là je dis « oui mais… ».

Mais c’est bien beau de nous offrir du bonheur en boite en déclarant qu’on peut désormais bénéficier d’un logiciel toujours dans sa dernière version, surtout si l’on oublis de comparer comme pour Adobe combien coûte l’abonnement de 3 ans à sa Suite CS comparé à la version boite (faites le calcul, c’est aussi amusant que dégoutant). C’est magnifique de nous dire qu’on pourra streamer du jeu avec des images de la mort qui tuent même si notre babasse ne suit pas, sachant que le prix d’un jeu video nous viole l’anus depuis prés de 30 ans à trainer dans les 50-60€ alors que cela devrait faire au moins une décennie que le tarif courant devrait être aligné sur les autres médias (20-30€, CQFD²).

Tout ça, c’est hélas du commerce avant d’être de la technologie. Alors restons entre nous et voyons l’aspect positif de cette sombre usine à fric nommée Cloud.

 

My Own Private Idaho Cloud !

Ouais. Ca on ne vous en parle pas trop. Et pour cause : tuer le marché alors qu’il fait à peine ses premiers pas, ça serait un peu couillon ! Pourtant, notre avenir ottak’ bien à nous il est là : devenir notre propre service de Cloud.

On connait déjà tous les VPNs et autres DnLA qui rendent si facile le partage des fichiers et médias courant entre gens bien éduqués. Mais on peut aussi se créer ses propres services ! Se passer de l’empereur Apple et son iBurne qui nous gonfle en créant son propre Cloud de music ; Cubby est un de ces outils le permettant, mais il en existe d’autres. Pourquoi se faire ch… à utiliser un stockage/cloud payant alors qu’on a bien souvent une babasse qui tourne à la maison ; manque juste le liant.

Imaginer qu’ensuite se développent d’autres outils pour créer son software perso, utile à piloter, charger, éditer tant boulot que périphériques ou domotique est une évidence… nous n’aurons pas besoin longtemps des services Clouds tels qu’ils sont à l’heure actuelle pour nos données ; seuls survivront ceux qui ont du contenu ou service exclusif à fourguer.

De surcroit, rien n’interdit d’imaginer non plus que dans un avenir proche on se stream soi-même ses jeux sur différents périphériques dont l’intérêt sera la portabilité, la qualité audio/vidéo ou bien les 2. Hop, chérie à besoin de l’ordi ; je passe ma partie de jeu sur ma tablette ou directos sur la TV avec un contrôleur adéquat rélié.

De trop nombreux périphériques faisant souvent des taches similaires envahissent notre espace privé. Il est temps d’attribuer une hierarchie à ces outils avec un schéma clairement orienté vers :

– Babasse >> home cinoche >> tablette/smartphone >> autres… ? –

Plus personne ne s’ennuit à connecter un TViX à un téléviseur, un simple cable HDMI suffit à récuperer l’image PC, un smartphone peut servir de télécommande via le WiFi. Je n’ai jamais vu personne non plus inserer directos une SmartCard sur une TV pour matter des photos, l’ordi’ reste essentiel.

 

La Stratosphère au dessus des Nuages…

Une fois de plus l’avancée technologique est détournée pour vous faire payer plus de services que vous n’en avez besoin. Si l’on est honnête, pour un bon Cloud il vous faut surtout la babasse (Home PC) et la liaison (fournisseur). Tout le reste n’est qu’accessoire soumis aux évolutions. Ma conclusion est donc que ce n’est pas à des sociétés externes de faire du Cloud mais à soi-même !

On en reparlera dés que ces enfoirés de marketeux auront réussi à fourguer leur premiers jeux en stream software aussi marquants que Halo… 😉